André est parti faire un voyage au Maghreb, sur les hauts plateaux de l'Atlas et il a été ému par cette femme qui revient du travail, un enfant dans ses bras, chargée comme un âne, un sac rempli de branches sèches pour alimenter le feu à la maison. C'est l'hiver, elle est couverte, on devine sa souffrance...
Mais André ne nous avait pas dit qu'elle ramène l'âne à l'étable. Il devait se trouver dans un champ où il broutait. La pauvre femme le tient par une corde...
Elle a l'air résigné.
Alors là ! ça alors ! Cette carte postale date d'avant 1905 et cette image est prise à Banyuls devant la mairie !
Sacré André ! Il nous a fait une blague !
L'horloge marque 15 heures et on voit la clochette qui sonnait les heures sur le toit de la mairie.
On voit aussi que la colonne était dirigée vers la mer. Pourquoi l'avoir changée de direction après l'avoir réparée. Pour la protéger des embruns ?
On voit bien l'entrée de l'école des filles. Par contre je m'explique mal l'ombre sur le mur à droite du petit arbre.
Conclusion : il y a une centaine d'années les femmes de Banyuls avaient une vie difficile et leurs vêtements étaient semblables à certains que l'on critique vivement aujourd'hui dans d'autres civilisations. Soyons modestes et tolérants mais jusqu'à certaines limites.