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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 22:10

 

http://www.youtube.com/watch?v=ghm-7zuEvmM

 

André m'a confié ces images il y a déjà longtemps.

Je les ai gardées jalousement avant de vous les montrer

Merci André.

Pourquoi "La Mauresque" ?

C'était peut être le nom du lieu où les bâtiments ont vu le jour.

Un habitant de Port-Vendres saura bien nous le dire.

1-mauresque-Couverture---Copie.jpg

Jeunesses Laïques et Républicaines de France !

On croit rêver !

http://jlr-france.blogspot.fr/


2-Presentation---Copie.jpg

 

 

La construction.

3-Camp-de-la-Mauresque---Copie.jpg

 

Le réfectoire.

5-Camp-de-la-Mauresque---Interieur-du-Refectoire---Copie.jpg

 

 

Un dortoir.

6-Camp-de-la-Mauresque---Un-Dortoir---Copie.jpg

 

Les rochers et au fond Collioure

7-Collioure-vu-du-Camp---Copie.jpg

 

 

Promenade possible à Collioure

8-Collioure---Le-Port---Copie.jpg

9-Collioure---Le-Port---Copie.jpg

 

 

Port-Vendres vers 1930

10-Vue-Generale-de-Port-Vendres---Copie.jpg

 

 

Encore une excursion mais ici il y a une erreur, il s'agit de Cerbère.

11-Port-Vendres---Vue-Generale---Copie.jpg

 

Nouvelle erreur, cette image représente Port-Vendres.

12-Cerbere-vu-de-la-Montagne--Lieu-d-Excursion----Copie.jpg

 

Excursion possible jusqu'à Port-Bou.

13-Port-Bou--Espagne--vu-de-la-Frontiere-Francaise--Lieu-.jpg

 

Et enfin excursion possible à Banyuls.

Au centre la petite île.

14-Banyuls-sur-Mer--Lieu-d-Excursion----Copie.jpg

Marguerite.

14-Banyuls-sur-Mer--Lieu-d-Excursion-.jpg

 

 

 

 


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commentaires

J
Alors vous faites de la rétention! Albert voyons ! Merci de nous régaler. Fanny
Répondre
A
Je vous remercie de ces précisions que les lecteurs vont apprécier.
I
Au XIIème - XIIIème siècle, on retrouve, sur les hauteur de l'actuelle rue Arago, un grand ossuaire.<br /> Dans cet ossuaire, sont retrouvés des crânes d'assez importante dimention. Il est alors pensé qu'il s'agit de crâne Maure (Invasion en 718). On donne alors au lieu le nom de Mauresque.<br /> La suite, vous la connaîtrez en suivant les circuits de visites guidées de Camins d'Historia...<br /> http://camins-historia.e-monsite.com/
A
<br /> <br /> C'est de l'Alzheimer ! Mais ce qui est important c'est de voir qui a fait construire tout cela, à une époque où Liberté, Egalité, Fraternité avaient un sens.<br /> <br /> <br /> <br />
A
C'est vrai que, globalement, le carnet est plutôt sinistre ! A part deux silhouettes humaines et un chien, il ne respire pas la vie, contrairement aux souhaits du conseil d'administration...Je l'ai<br /> retenu pour l'originalité de certaines photos.<br /> La Mauresque : Anse de la Mauresque, batterie de la Mauresque... j'ignore l'origine de cette appellation (Maure...Mauritanie, qui englobait à l'époque une partie du Maroc et de l' Algérie je crois)<br /> Port-Vendres et Algérie sont intimement liées à l'aube du XXème siècle. Alors...?<br /> Bravo Albert pour votre regard précis et précieux, les erreurs d'identification des photos sont quasiment impardonnables ! Mais restons indulgents, ce document reste un témoin du passé de la Côte<br /> Vermeille.
Répondre
A
<br /> <br /> Pour moi, à l'époque de mon enfance le maure (more) c'était l'arabe et la mauresque sa femme. Je me suis référé à Victor Hugo qui était le héros de ma jeunesse. Quand j'étais pensionnaire au<br /> lycée Arago je n'aurais pas pu m'endormir sans lire quelques pages de la Légende des Siècles. Quand le Pion faisait tout éteindre je lisais encore en cachette sous les draps ce livre que je dois<br /> encore avoir dans un coin.<br /> <br /> <br /> "rends-toi criait le More"<br /> <br /> <br /> Le cor<br /> <br /> <br /> I<br /> <br /> J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,<br /> Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,<br /> Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille,<br /> Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.<br /> <br /> Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré,<br /> J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré !<br /> Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques<br /> Qui précédaient la mort des Paladins antiques.<br /> <br /> O montagnes d'azur ! ô pays adoré !<br /> Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,<br /> Cascades qui tombez des neiges entraînées,<br /> Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ;<br /> <br /> Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,<br /> Dont le front est de glace et le pied de gazons !<br /> C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre<br /> Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre.<br /> <br /> Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit,<br /> De cette voix d'airain fait retentir la nuit ;<br /> A ses chants cadencés autour de lui se mêle<br /> L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.<br /> <br /> Une biche attentive, au lieu de se cacher,<br /> Se suspend immobile au sommet du rocher,<br /> Et la cascade unit, dans une chute immense,<br /> Son éternelle plainte au chant de la romance.<br /> <br /> Ames des Chevaliers, revenez-vous encor?<br /> Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ?<br /> Roncevaux ! Roncevaux ! Dans ta sombre vallée<br /> L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée !<br /> <br /> II<br /> <br /> Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui.<br /> Il reste seul debout, Olivier prés de lui,<br /> L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore.<br /> "Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More ;<br /> <br /> "Tous tes Pairs sont couchés dans les eaux des torrents."<br /> Il rugit comme un tigre, et dit : "Si je me rends,<br /> "Africain, ce sera lorsque les Pyrénées<br /> "Sur l'onde avec leurs corps rouleront entraînées."<br /> <br /> "Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà."<br /> Et du plus haut des monts un grand rocher roula.<br /> Il bondit, il roula jusqu'au fond de l'abîme,<br /> Et de ses pins, dans l'onde, il vint briser la cime.<br /> <br /> "Merci, cria Roland, tu m'as fait un chemin."<br /> Et jusqu'au pied des monts le roulant d'une main,<br /> Sur le roc affermi comme un géant s'élance,<br /> Et, prête à fuir, l'armée à ce seul pas balance.<br /> <br /> III<br /> <br /> Tranquilles cependant, Charlemagne et ses preux<br /> Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.<br /> A l'horizon déjà, par leurs eaux signalées,<br /> De Luz et d'Argelès se montraient les vallées.<br /> <br /> L'armée applaudissait. Le luth du troubadour<br /> S'accordait pour chanter les saules de l'Adour ;<br /> Le vin français coulait dans la coupe étrangère ;<br /> Le soldat, en riant, parlait à la bergère.<br /> <br /> Roland gardait les monts ; tous passaient sans effroi.<br /> Assis nonchalamment sur un noir palefroi<br /> Qui marchait revêtu de housses violettes,<br /> Turpin disait, tenant les saintes amulettes :<br /> <br /> "Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ;<br /> "Suspendez votre marche; il ne faut tenter Dieu.<br /> "Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes<br /> "Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes.<br /> <br /> "Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor."<br /> Ici l'on entendit le son lointain du Cor.<br /> L'Empereur étonné, se jetant en arrière,<br /> Suspend du destrier la marche aventurière.<br /> <br /> "Entendez-vous ! dit-il. - Oui, ce sont des pasteurs<br /> "Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs,<br /> "Répondit l'archevêque, ou la voix étouffée<br /> "Du nain vert Obéron qui parle avec sa Fée."<br /> <br /> Et l'Empereur poursuit ; mais son front soucieux<br /> Est plus sombre et plus noir que l'orage des cieux.<br /> Il craint la trahison, et, tandis qu'il y songe,<br /> Le Cor éclate et meurt, renaît et se prolonge.<br /> "Malheur ! c'est mon neveu ! malheur! car si Roland<br /> "Appelle à son secours, ce doit être en mourant.<br /> "Arrière, chevaliers, repassons la montagne !<br /> "Tremble encor sous nos pieds, sol trompeur de l'Espagne !<br /> <br /> IV<br /> <br /> Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux ;<br /> L'écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux<br /> Des feux mourants du jour à peine se colore.<br /> A l'horizon lointain fuit l'étendard du More.<br /> <br /> "Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent ?<br /> "J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant<br /> "Tous deux sont écrasés sous une roche noire ;<br /> "Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d'ivoire,<br /> "Son âme en s'exhalant nous appela deux fois."<br /> <br /> Dieu ! que le son du Cor est triste au fond des bois !<br /> <br /> <br /> <br />
M
Merci, document fort intéressant, comme la Côte Vermeille semble déserte !!<br /> Par contre le dortoir et le réfectoire ne donnent pas envie de passer des vacances à la Mauresque, et puis, petit regret, on ne voit pas l'obélisque.<br /> <br /> Bravo pour André, je me demande où il trouve ces documents, et vous Albert,<br /> merci de ne pas l'avoir gardé "jalousement".
Répondre
A
<br /> <br /> Sur la carte postale "Cerbère vu de la montagne" qui est en réalité Port-Vendres, à droite de l'arbre, il me semble qu'on voit l'obélisque, derrière une zone blanche.<br /> <br /> <br /> J'ai été également surpris par l'aspect froid du refectoire et du dortoir mais je pense que ces images ont été prises avant l'ouverture du centre car dans aucune photo on ne voit d'enfant. Nous<br /> aurions tellemment aimé y trouver un peu de vie ça m'a rappelé mes premières années de pensionnat au lycée Arago de Perpignan à côté du palais de justice place Arago. Là où il y a le parking sous<br /> terrain.<br /> <br /> <br /> http://patrimoine-de-france.com/pyrenees-orientales/port-vendres/place-de-l-obelisque-4.php<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Souvenirs d'enfance à Banyuls sur mer entre 1934 et 1954. Pensionnat au Lycée Arago de Perpignan
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