Cet article était réservé pour paraître le 11 novembre mais un geste maladroit l'a mis en ligne aujourd'hui.
Quand on se couche tard on ferait mieux
de ne rien entreprendre !
Mais rien n'est perdu !
Il y a encore en attente deux articles à venir
Crossen sur Oder suite
Crossen sur Oder fin
Ils seront lisibles dans le blog le 11 novembre, promis !
https://www.youtube.com/watch?v=5aqUNjG8PN0
Trois jeunes Catalans en captivité à la fin de la guerre 14-18
Pas de nom par respect des familles.
Adresse effacée par mes soins
J’ai eu le bonheur de retrouver des photographies dans un album conservé précieusement par la fille d’un de ces trois prisonniers qui a eu la malchance à cause de son âge d’être mobilisé pour les deux guerres.
Très jeune en 1914 et adulte en 1940. Dans ce camp il a intégré grâce à un autre Catalan, le service de la photographie dirigé par un Allemand qui avait deux enfants et qui les invitait parfois chez lui.
Les noms sont masqués pour repecter les familles impliquées dans ces instants de vie souvent douloureux mais parfois comiques. Du cimetière au théatre...
Si vous reconnaissez quelqu'un ne donnez pas le nom svp
Beaucoup de ces photos sont uniques, mais d'autres déjà publiées dans de nombreux sites concernant ce camp. Il suffit d'aller sur Google et de faire la recherche "camp de Crossen sur Oder"
Crossen-sur-Oder
où était le camp de prisonniers
est aujourd'hui une ville de Pologne
nommée Krosno Odrzanskie
La ville Crossen sur Oder ?
Un bateau à vapeur sur l'Oder
On dirait un bar avec des chopes de bière !
Le retour du travail aux champs sous bonne garde.
Le premier février 1918, souvenirs, Joseph.
Un des trois Catalans : 23 novembre 1918, toujours pas libéré ! Il était photographe.
L'Atelier photographique devait être une bonne planque !
Un inconnu, militaire Allemand probablement, vu l'uniforme.
Un militaire Allemand en tenue. Casque à pointe, bayonnette au canon !!
On dirait qu'il y a un aigle sur le casque.
Probablement des gardiens. Au fond derrière la vitre,un détenu semble observer !
Gardiens : L'heure du repos repas ! Qui me traduira ?
Jour de détente, probablement du théatre improvisé, certains sont grimés en clowns.
Le théatre improvisé.
Les comédiens ! La femme est elle une vraie ?
Quand on voit la taille de sa main gauche et sa stature...on doute !
Aucune idée sur ce que représente cette photographie
Un bâtiment du camp. La laverie ?
Probablement du linge qui sêche.
La poste ? Réception des colis ? Réserve de nourriture ?
Distribution des colis ou de nourriture ? On a l'air de se presser à la porte d'entrée !
A gauche c'est plein de colis. Je ne sais pas interpréter cette image.
Hélas, il y avait aussi un cimetière !
D'après ce qui a été ajouté il semble que l'auteur de ces lignes serait rentré dans le camp le 30 mai 1918
et n'en serait sorti que le 7 janvier 1919,
2 mois après l'armistice !
Pourquoi ?
La démobilisation prend du temps
En France, les poilus mobilisés ne retournent pas immédiatement à la vie civile.
"La démobilisation s'effectue en deux phases", résume pour francetv info Victor Demiaux, auteur d'une thèse sur "Les célébrations de la victoire dans les capitales européennes après la Grande Guerre".
"Une première phase s'étire de novembre 1918 à avril 1919,
et une seconde de juillet 1919 à début 1920."
Au total, près de cinq millions d'hommes rentrent à la caserne au cours de ces deux années.
Ce texte est extrait de ce lien que je vous conseille de lire:
http://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/pourquoi-l-armistice-du-11-novembre-1918-n-a-pas-vraiment-mis-fin-a-la-guerre_451784.html
Il a l'air en bonne santé !
Infirmerie, distribution par pesée des médicaments ?
La salle de lecture bibliothèque: On a donné l'ordre de venir nombreux !
Ou alors un cours de langue...mais pas d'Allemand !
Arbre de Noël, probablement 1918 à l'infirmerie vu les béquilles ! A gauche un roi mage.
Cérémonie religieuse, probablement à l'infirmerie, peut être à l 'occasion d'un décès ?
Culture sous serres ?
A l'agrandissement il semble que ce soit un atelier de réparation de souliers. A voir vos avis.
Probable ensevelissement d'un défunt sous la neige.
Gymnastique dans la cour ?