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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 13:32

Merci à Marguerite

http://www.naciodigital.cat/delcamp/diaricasteller/noticia/2123/som/castells/curt/casteller/donat/volta/mon

Cliquez entre HD et Vimeo pour agrandir

Symbolisme de la Tour de Babel,

le plus jeune rejoint le point le plus haut,

le ciel,

là où dans sa bonté et sa pleinitude est venue, pour réaliser la Genèse, la main du dieu créateur. 

    Mais ceci n'est possible que par la pulsion du bas

de telle sorte qu'ainsi le bas rejoint le haut afin que le cercle soit.

Extraits de certains commentaires de ceux qui aiment…

« De la force, de l'équilibre, du courage et du bon sens" je découvre la devise des castellers.
On pourrait ajouter : symbolisme, oui, et solidarité, la tour ne pouvant pas être plus forte que le plus faible de ses maillons, ce qui implique le dépassement de chacun pour la réussite de tous.
Simplement magnifique !

je pénètre encore davantage la beauté et toute la noblesse, la solennité, de ces instants de grâce

Ce qui est spectaculaire et impressionnant, c'est que cette "pyramide" illustre une chose : nous avons, tous, besoin les uns des autres.

Celui qui est en dessous, celui qui monte, celui qui pousse, celui qui escalade, celui qui porte, celui qui tient.
Nous sommes fait d'un enchevêtrements de liens humains, ceux venus au début de nos vies, au cours de celles-ci, aux tournants, aux commencements, aux différents "étages"... Ceux qui nous ont soutenus, poussés, portés, et ceux que l'on a soutenu, poussés, portés...
L'être humain n'est pas grand chose seul. "Seul on avance plus vite...à deux on va plus loin"...Alors à 5, 10, 20...?...
Nous vivons dans une société égocentrique, où le principal crédo est l'épanouissement personnel, où l'on consomme du matériel en pagaille....mais où l'importance des relations humaines sont souvent reléguées à peu de choses...
Nous sommes faits de l'étoffe même des liens, des personnes qui ont traversé nos vies, qui nous accompagnent, que nous accompagnons...
Cette tour pour moi c'est le devenir humain, l'élévation de la valeur d'Etre humain, à travers le prisme indispensable des relations entre les hommes.

Je relève dans un site que : /Il s'agit d'une tradition ayant pour origine les "Travaux d'Hercule", des danses athlétiques de la fin du Moyen-âge qui se pratiquaient dans toute l'Europe méridionale. Les premières traces d'une telle activité se trouvent dans le "ball dels Valencians". La première référence aux castellers date de 1713 à travers une danse religieuse évoquant la Passion du Christ (à Tarragone)/.
élévation du Corps du Christ et partage de ce Corps dans la Communion

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 09:33

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=kPBRn9waz7o

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J'ai reçu aujourd'hui par Internet ce texte que je confie à votre sensibilité en remerciant toute la longue chaîne de ceux et de celles qui ont permis qu'il finisse ce matin sur mon écran.

 

PERPIGNAN

 

 


Jean-Pierre Bonnel – ‘Le voyage des mots’ –

© Editura Grinta, Cluj-Napoca, nov. 2014 >

 

« Ma ville à moi, elle est bedonnante de couleurs, de boutiques et de filles maillolesques. Je la connais par cœur, et par le corps. J'y suis né, un chaud matin d'été. Je la connais surtout par les yeux, et par les pieds : chaque jour, je la sillonne par ses ruelles historiques, je la visite lentement, oisif, quêteur de spectacles populaires, en attente de visages. Je sens qu'elle veut me dire qu'elle aussi me connaît et je l'entends murmurer dans la voix grave de ses pavés... 

Je la préfère le matin, à la montée des lumières, depuis les teintes floues des heures indécises jusqu'au franc soleil de midi. Cette longue gradation, c'est un théâtre pour l'œil. Comme si, dans les globes oculaires, un petit bonhomme faisait l'ascension d'une échelle minuscule. Alors cette image de grenouille qui monte, qui monte, ce mot de grenouille se superpose à un autre vocable, de sonorité voisine : gargouille ! En effet, ma ville, ma vieille cité catalane est le domaine des gargouilles, sans doute parce que, ici, les pluies, priées, espérées longuement, ne naissent que dans la violence la plus extrême et sont qualifiées de catastrophes. En fonte, en plomb, en terre ou faïencées, ces gargouilles à l'obscène béance ou à gueule de monstre, sont omniprésentes, à hauteur des pieds prudents du passant, dans le quartier de la Révolution française et dans l'architecturale rue Pams, qui, depuis la place Rigaud, mène à la déception d'un quartier Saint-Jacques inabouti, synonyme de peur et de ghetto. 

Puis le regard s'élève, vers les façades ocres, les balcons ouvragés, mêlant le noir des fers forgés au rouge des géraniums. Et quand le visiteur rencontre les statues du sculpteur de Banyuls, il devient l'amant de la beauté avec la Vénus de La Loge et tombe amoureux de l'idée avec La Méditerranée du patio municipal. Il peut alors avoir aussi une pensée pour ces fantômes de bronze, qui, naguère, hantèrent les jardins et les vestibules du Palais des Rois de Majorque, et ne songent qu'à y revenir. Enfin si l'art et le hasard vous conduisent jusqu'au musée Rigaud, vous vous dites que cette ville vaut mieux qu'un hôtel étriqué et que Hyacinthe - en dépit de son statut de peintre officiel pour un monarque centralisateur - pourrait amplement devenir le symbole de la cité catalane… 

Les habitants de ma ville ont la rue des épices, des fromages, des poissons, des olives et des anchois; ils apprécient la libération des avenues, rêvent à des ramblas conviviales et piétonnières, à une danse urbaine permanente, entre mer et neige, marinade et tramontane, gargal et sirocco. Ils veulent aussi reconquérir l'ancienne bibliothèque aux tableaux pompiers, au faste désuet, à l'inattendue trouée lumineuse de sa cour intérieure : l'intelligence et la connaissance s'y concentraient mieux que dans la récente machinerie sans âme. Pour l'instant, le peuple de ma ville se contente de l'anguille, abrupte comme la montée du Carlite. Il se plaît dans la rue de la farine, où discourt l'énergie, dans l'anachronique rue des amandiers; il ose la fébrilité des commerces en empruntant la fusterie, l'argenterie, l'ange, la rue Saint-Jean, la rue Louis-Blanc, pour aboutir à la nostalgie des remparts, résumés à la fierté du Castillet. Enfin, plus intime, voici les fabriques-couvertes, galerie de linges et de laideur, que les bodegas, avec patience, arrivent à idéaliser… 

Le but de la matinée, c’est l’attente du soleil sur les étals du marché République, le jeu de ses rayons obliques dans les venelles qui bordent les places stratégiques du centre-ville : celles des Poilus et de la Cathédrale, enserrées par de hauts immeubles en cayroux, et celle, plus ouverte, avec la perspective des quais et, tout au bout de la Basse, là-bas, l’échappée vers le Canigou blanc et massif.
Durant le lent établissement du zénith, tout est possible dans la ville encore fraîche du matin, ensuite, ce sera trop tard, le spectacle n’est plus vivant et la population se retire derrière ses murs épais, ses persiennes jalouses, ses volets égoïstes ; la ville se terre alors dans le silence de la sieste, dans le mutisme du bonheur ou dans l’omerta des troubles travaux… La ville meurt alors de la pesante chaleur de l’après-midi : on ne peut imaginer que la nuit s’ouvrira au farniente des cafés, des terrasses et des lieux culturels.

Mais le basculement du jour dans l’âpreté de l’après-midi, jusqu’aux périples de la nuit, cela m’indiffère : je ne désire vivre que les matins, les rencontres sur un marché aux fleurs, aux fruits, aux ambiances catalanes, sur un marché qu’on voudrait totalement en plein air, même si les temps poussent à se couvrir, à se prémunir, à tirer la couverture à soi. Vivre les couleurs matinales d’un sud extrême, susciter les paroles autour des titres du quotidien local, commenter la silhouette d’un élu qui fait son tour de ville, muni de mains et de bons mots.

Je l’aime ma ville, car elle est le contraire de la limite ; elle n’est, en rien, une ville frontière, n’est pas le sud de la France ni le nord de l’Espagne ; pas la fin de l’Europe, ni le début de l’Afrique ; pas la vérité au-delà des Pyrénées, ni le mensonge en-deçà. Elle est passage, brassage, carrefour, de peuples et de civilisations. Faite de sédiments matériels et psychologiques, elle constitue un vaste palimpseste. Elle est, sans doute, une faille, une éternelle blessure, mais elle est riche de ses faiblesses mêmes, de ses incessantes immigrations, de l’irrédentisme gitan et de la fatuité maghrébine.
Face à ces incursions, à ce cosmopolitisme permanent, le cœur catalan de la ville s’épuise, se ramasse en ses fêtes fraternelles et ses manifestations culturelles, en rêvant d’une improbable unité de corps et d’esprit. Je l’aime ma ville, la mauresque, l’andalouse, l’espagnole, la catalane, malgré ses velléités d’ouverture et ses tentations de repli, car elle est tout cela, le monde bigarré, le refuge des exilés, l’habitation des étrangers, l’éternelle forteresse à conquérir. Je l’aime, ma ville à la forte personnalité, car elle est faible avant tout. A l’image de l’homme.

Perpignan, je t’aime, ville humaine ! »

Jean-Pierre Bonnel – ‘Le voyage des mots’ – © Editura Grinta, Cluj-Napoca, nov. 2014.

(Ce texte a été lu par Lambert Wilson, le 7 juillet 2000, au Campo Santo de Perpignan, à l’occasion du spectacle des Estivales : Lettres à ma ville, spectacle conçu par Carmen Maura, Jean-Louis Trintignant et L. Wilson.)

 

 – avec Jean-pierre Bonnel, à Perpignan.

Michèle  DURIEUX

 

36, rue de l'Astrabol                 9, rue Duquesne                          

 

66400 CERET                            66190 COLLIOURE

 

  https://www.youtube.com/v/FC_y9M1T1rk

 

 

 

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 10:22

Cet article était réservé pour paraître le 11 novembre mais un geste maladroit l'a mis en ligne aujourd'hui.

Quand on se couche tard on ferait mieux

de ne rien entreprendre !

Mais rien n'est perdu !

Il y a encore en attente deux articles à venir

Crossen sur Oder suite

Crossen sur Oder fin

Ils seront lisibles dans le blog le 11 novembre, promis ! 

 

https://www.youtube.com/watch?v=5aqUNjG8PN0

 

 

 

Trois jeunes Catalans en captivité à la fin de la guerre 14-18

img138.jpg

                                                                      Pas de nom par respect des familles. 

img139-copie-1 

Adresse effacée  par mes soins 

J’ai eu le bonheur de retrouver des photographies dans un album conservé précieusement par la fille d’un de ces trois prisonniers qui a eu la malchance à cause de son âge d’être mobilisé pour  les deux guerres.

Très jeune en 1914 et adulte en 1940. Dans ce camp il a intégré grâce à un autre Catalan, le service de la photographie dirigé par un Allemand qui avait deux enfants et qui les invitait parfois chez lui.

Les noms sont masqués pour repecter les familles impliquées dans ces instants de vie souvent douloureux mais parfois comiques. Du cimetière au théatre...

Si vous reconnaissez quelqu'un ne donnez pas le nom svp

Beaucoup de ces photos sont uniques, mais d'autres déjà publiées dans de nombreux sites concernant ce camp. Il suffit d'aller sur Google et de faire la recherche "camp de Crossen sur Oder"

    Crossen-sur-Oder

où était le camp de prisonniers

est aujourd'hui une ville de Pologne

nommée Krosno Odrzanskie


La ville Crossen sur Oder ?

 

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Un bateau à vapeur sur l'Oder

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On dirait un bar avec des chopes de bière !

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Le retour du travail aux champs sous bonne garde.

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Le premier février 1918, souvenirs, Joseph.

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Un des trois Catalans : 23 novembre 1918, toujours pas libéré ! Il était photographe.

L'Atelier photographique devait être une bonne planque !

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Un inconnu, militaire Allemand probablement, vu l'uniforme.

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Un militaire Allemand en tenue. Casque à pointe, bayonnette au canon !!

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On dirait qu'il y a un aigle sur le casque.

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Probablement des gardiens. Au fond derrière la vitre,un détenu semble observer !

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Gardiens : L'heure du repos repas ! Qui me traduira ?

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Jour de détente, probablement du théatre improvisé, certains sont grimés en clowns.

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Le théatre improvisé.

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Les comédiens ! La femme est elle une vraie ?

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Quand on voit la taille de sa main gauche et sa stature...on doute !

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Aucune idée sur ce que représente cette photographie

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Un bâtiment du camp. La laverie ?

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Probablement du linge qui sêche.

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La poste ? Réception des colis ? Réserve de nourriture ?

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Distribution des colis ou de nourriture ? On a l'air de se presser à la porte d'entrée !

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A gauche c'est plein de colis. Je ne sais pas interpréter cette image.

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Hélas, il y avait aussi un cimetière !

 

img137.jpg

 

 

img140.jpg 

 

 

D'après ce qui a été ajouté il semble que l'auteur de ces lignes serait rentré dans le camp le 30 mai 1918

et n'en serait sorti que le 7 janvier 1919,

2 mois après l'armistice ! 

Pourquoi ?

img141.jpg

 

La démobilisation prend du temps

En France, les poilus mobilisés ne retournent pas immédiatement à la vie civile.

"La démobilisation s'effectue en deux phases", résume pour francetv info Victor Demiaux, auteur d'une thèse sur "Les célébrations de la victoire dans les capitales européennes après la Grande Guerre".

"Une première phase s'étire de novembre 1918 à avril 1919,

et une seconde de juillet 1919 à début 1920."

Au total, près de cinq millions d'hommes rentrent à la caserne au cours de ces deux années.

Ce texte est extrait de  ce lien que je vous conseille de lire:


http://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/pourquoi-l-armistice-du-11-novembre-1918-n-a-pas-vraiment-mis-fin-a-la-guerre_451784.html


 

 

 

Il a l'air en bonne santé !

img142.jpg

 

Infirmerie, distribution par pesée des médicaments ? 

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La salle de lecture bibliothèque: On a donné l'ordre de venir nombreux !

Ou alors un cours de langue...mais pas d'Allemand !

img144.jpg

 

 

Arbre de Noël, probablement 1918 à l'infirmerie vu les béquilles ! A gauche un roi mage.

img145.jpg

 

Cérémonie religieuse, probablement à l'infirmerie, peut être à l 'occasion d'un décès ?

img146.jpg

 

Culture sous serres ?

img147-copie-1.jpg

A l'agrandissement il semble que ce soit un atelier de réparation de souliers. A voir vos avis.

img148.jpg

 

Probable ensevelissement d'un défunt sous la neige.

img149.jpg

 

Gymnastique dans la cour ?

img150.jpg 

 

 

 

 

 


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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 19:43
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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 19:48
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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 20:00

Le-Cap-d-Oune--dresse-sur-un-eperon-rocheux-2---Copie.jpgAndré nous envoie cette image

qui vous permettra

de voir ce coin de Banyuls que vous ne pouviez qu'imaginer.

Vous comprendrez maintenant que Cap d'Oune mérite à elle seule

d'avoir une place dans le patrimoine de l'Humanité Catalane.

Quand Dieu est parti ailleurs pour nous libérer un peu de place de sa totalité,

afin que nous puissions exister,

il a dit de sa voix impérieuse :

"Quand je reviendrai, pour remettre le monde dans l'infini de l'inexistant,

je garderai ce coin pour mes vacances !"

Et j'y remettrai Albert pour garder cette terre catalane

qui est à mes yeux sacrée.

Amen !

J'irai peut-être en enfer...tant pis. Au moins j'aurai chaud !

Tchao !

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 22:19
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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 21:40

 

 

Un texte transmis par Claude. Merci !

Une prière Catalane de nos ancêtres

"Brassos en creu damont la pia fusta
Senyor beneiu la close i el sembrat
Doneu el vert exact al nostre prat 
I mesureu la juste tramontana
Qu'eixugui l'herba i no espulsi el blat."

 

 

Traduction et commentaires de Claude Béringuié :
« bras en croix sur le pieux bois   (bois de la croix)
Seigneur bénissez le bercail et les emblavures ( ce qui est semé, habituellement terre ensemencée en blé)
Et mesurez la juste tramontane (perso : modérez)
Afin qu' elle essuie l' herbe et ne secoue pas l'épi de blé. »
Je trouve, précise Claude, cette poésie de pauvres paysans incultes superbe par ses qualités littéraires ( la métonymie  pia fusta) et son état d'esprit : personne n'est oublié  agriculteur ou pasteur, et surtout la connaissance de la nature et des aléas météorologiques: un peu de vent pour éviter la moisissure du fourrage mais pas trop pour éviter la chute du grain. La tramontane juste ! L'équilibre difficile pour complaire à tous.

    http://www.youtube.com/watch?v=quS6pZNeIM8 

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 22:34
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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 14:47

 

 

 

 

 

valls1.jpg

 

 

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_Valls

 


 

S7305777---Copie--3-.jpg

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  • : Le blog de Albert CALLIS
  • : Souvenirs d'enfance à Banyuls sur mer entre 1934 et 1954. Pensionnat au Lycée Arago de Perpignan
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