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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 10:17

 

 

 

 

 

C'est une sculpture représentant un Matador de hauteur 58 cm et de largeur maximale 26 cm.

Elle est probablement sculptée dans du buis. L'oeuvre est datée 1961.

Je ne donnerai le nom de son propriétaire qu'avec son autorisation.

 

 

 

Ce qui me frappe dans ce travail, la posture théatrale de fierté mise à part, c'est le visage et surtout le regard.

Selon l'angle de la prise de vue on y voit la préparation psychologique  de celui qui peut mourir, l'impression d'absence, comme s'il pensait à autre chose, et sur le même regard la cruauté de la mort qui est devenue en cet instant inéluctable. C'est le toro ou c'est lui, mais ce regard impose la mort. Matador et Gladiateur ! Manolo avouait qu'il aurait aimé être Matador. C'est donc, à mon avis, une sorte d'auto-portrait qui est "sorti du bois". Mais je vous laisse admirer !

 

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      Une remarque capitale, il y avait un modèle !

Mon Grand-Père Henry B. "afficionado de tauromachie" avait toujours raconté à sa fille, ma maman, qu'il avait servi de modèle pour cette sculpture…

Récemment quand ma maman a vu des photos de Manolo Valiente, elle s'est dit qu'il y avait une forte ressemblance avec le sculpteur !!!

C'est donc très clair : le Maître s'est servi d'un modèle qui lui ressemblait pour intégrer sa propre image à travers celle de l'autre. Un exemple rare d'universalité !

 

 

 

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Jeunesse et espoir

 

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Absence...

 

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Détermination

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Rêverie et effroi

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Cruauté et détermination

 

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Fatalité

 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 15:18

 

 

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 23:41

Te fuistes, amigo. Quien sabe a donde estas !

 

 

 

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 10:49

 

 

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S7304838.JPGPhoto prise le 29 juin 2012 Albert Callis.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 22:57

 

 

 

L'Association Genista a beaucoup publié sur Manolo Valiente.

Son départ a été durement ressenti

et un numéro spécial a été consacré alors à ce grand artiste.

Ne cherchez pas Genista actuellement,

son président fondateur Guy Schaffner

vient de rejoindre Manolo dans l'éternité.

L'Association est en sommeil et a changé d'adresse.

Elle reprendra plus tard sous la direction des filles de Guy.

Voici donc le Numéro spécial.

 

 

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 18:29

 

 

 

 

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JOURNEE MANOLO VALIENTE 9 MARS 2002

 

Albert CALLIS

mars 2002

 

Revenons ensemble 11 ans en arrière, au mois de mars 1991, et laissons nos souvenirs remonter le temps. Par la magie de la pensée, notre ami est là, avec nous.

 

Souviens-toi, toi qui l’as connu !

 

         Il se sent épuisé, vidé, malgré les efforts de son grand ami cardiologue et de ses longs séjours à l’hôpital de Montpellier. Il passe et repasse dans sa tête le long film de sa vie.

Que reste t il à un homme quand il fait le bilan, son ultime bilan, dans le silence de cette nuit de mars ? Et quel homme ! Et quelle vie, vie de misère, vie de guerres et de larmes, de luttes, de fuites et de souffrances ! Et quel bilan ! Peintures, sculptures, poèmes, œuvres diverses et réflexions philosophiques. Comment est il possible de subir tant d’épreuves dans une seule vie ? La douleur physique et morale serait elle nécessaire à la créativité ?

 

Pourquoi l’Amour vient-il si tard ?

 

J’ai eu le privilège d’entendre, par Manolo Valiente lui-même, le récit de cette nuit inspirée.

Il me dit :

“ Je ne pouvais pas m’endormir, j’étais dans un état étrange, comme une excitation. Alors je me suis levé et j’ai écrit d’un trait, sans m’arrêter, sans corriger, comme une écriture automatique, j’ai écrit ce que mon cœur avait gardé si longtemps sans pouvoir l’exprimer. J’ai écrit un hymne à saint Jean de la Croix. Je promets de te l’envoyer dès qu’il sera tapé à la machine. ”

 

Et il ajouta en me regardant dans les yeux :

 

“ Tu sais, j’y ai mis beaucoup de moi. ”

 

Cette dernière phrase “J’y ai mis beaucoup de moi” m’a permis de comprendre que Manolo avait écrit cette nuit-là son testament philosophique et qu’il m’avait choisi pour le transmettre.

 

Les deux Jean, Juan de Pena et Juan de la Cruz, coïncidence, analogie… ?

 

Ce testament philosophique et spirituel, écrit dans le silence et la solitude de la nuit, à quelques mois de sa mort, c’est la dernière lueur d’un Homme qui sait qu’il va rejoindre la vraie Lumière. Il comprend que son aventure humaine est arrivée à son terme, il est prêt. Bientôt le bandeau sera enlevé, ses yeux verront l’autre vie, celle des authentiques soleils, et de l’unique Vérité.

 

Je reçus en avril, par la poste, son livre écrit en mars, et dédicacé du 24 avril.

Manolo Valiente nous quittait deux mois plus tard le 30 juin 1991.

 

 

 

Parler à ceux que l’on aime avant de partir, et leur parler d’Amour,

tel était donc son dernier vœu.

 

Analysons ensemble cette œuvre ultime intitulée

“  Romancero de la Pasión y muerte de San Juan de la Cruz ”

En el IV Centenario

Signée Juan de Pena (Seudónimo)

 

Le livre comporte 24 pages. Il se compose d’une introduction, de 9 “ romances ” numérotés de 1 à 9 et d’un épilogue.

Manolo fut informé qu’un concours culturel était organisé en 1991 par la ville de Ubeda, pour célébrer le 4ème centenaire de la mort de Saint Jean de la Croix. Ce village se trouve en Espagne, à 100 km à vol d’oiseau au nord de Granada, dans la Sierra Morena. Ce fut probablement le déclic. L’occasion de revenir par la pensée auprès de son soleil d’Andalousie.

Comment imaginer autrement le cheminement de l’âme ? Manolo revient, enfant, comme s’il y était, sur la place du marché de son petit village, au milieu de ces “ romanceros ” qui montraient des images en racontant des histoires, afin de vendre quelques livres imprimés aux badauds qui les écoutaient. “ A decir verdad, dit-il, yo quisiera ser hoy uno de esos romanceros. ” “ A vrai dire, dit-il, j’aimerais être aujourd’hui un de ces conteurs. ”

Et c’est bien par cette enfance, qui poursuit les adultes toute leur vie, soudain si proche quand sonne l’heure du grand départ, c’est bien par cette enfance que débute son testament philosophique:

“ Entre los recuerdos de infancia en un pueblo andaluz, uno que me marca mi memoria ”

Parmi les souvenirs de mon enfance dans un village andalous, l’un d’entre eux est resté dans ma mémoire…

Comment ne pas évoquer ici la première phrase de Don Quichotte de Cervantes: “ En un lugar de la Mancha…… ” Don Quijote, Juan de Pena. Identité plus que ressemblance.

D’ailleurs, quelques pages plus loin, Manolo traite Saint Jean de la Croix de Don Quichotte mystique puisque tous les deux ont eu  à lutter contre les mêmes forces du mal.

Les mêmes souffrances ont été imposées par les mêmes coupables, mauvais instincts et noires actions, pour martyriser Jean de la croix, Don Quijote et Juan de Pena.

Pour Manolo Valiente, Don Quichotte, Saint Jean de La Croix et Juan de Pena ont des points communs. Ils se rencontrent forcément en cette nuit de révélation, à 4 siècles de distance, dans le cœur de l’artiste.

Et l’Alchimie guide l’âme de l’artiste sur le chemin de l’étoile ; vers l’origine, loin du chaos.

Manolo a lu les œuvres du Saint, et il sait que, selon Saint Jean, l’âme de l’homme est comme une épouse qui cherche le Christ, son époux, et que leur amour va culminer dans l'union parfaite du mariage spirituel. Chacun des 9 “ romances ” de l’œuvre de Manolo est un rappel de la vie mystique du saint dont l’âme cherchait Dieu.

Ainsi Manolo nous décrit en détail les phases, les péripéties, les souffrances, les épreuves et les joies de cette recherche.

 

Juan de Pena et San Juan de la Cruz

se ressemblent tellement qu’ils deviennent des frères.

Ils sont tous deux des hommes qui cherchent et trouvent l’Amour au plus profond de leur nuit.

 

Jean de la Croix 1542 / 1591                    Juan de Pena 1908 / 1991

 

 

Quelques épisodes marquants de la vie de Jean de la Croix ont forcément permis à Juan de Pena de trouver des analogies.

Saint Jean de la Croix, est fils de Gonzalvo de Yepes et de Catalina Alvarez. Il naît en 1542 à Fontiveros en Vieille Castille. Deux frères le précédent, Francisco et Luis. La famille vit difficilement du tissage.

Son père meurt en 1545, ainsi que son frère Luis. Le reste de la famille connaît alors l'exclusion et la misère.

En 1551, ce qui reste de la famille s'installe à Medina del Campo où ils trouvent du travail. Jean commence à exprimer ses dons naturels artistiques, intellectuels, religieux et surtout le service d'autrui. Il fréquente les écoles et travaille à l’hôpital.

Comparez la vie de Manolo Valiente, Juan de Pena, à celle de Juan Gonsalvo y Alvarez, San Juan de la Cruz ! Nous comprenons déjà l’attrait de notre ami pour l’œuvre du saint. Il s’identifie à lui. La phrase revient inlassablement : “ Albert, dans ce livre, j’y ai mis beaucoup de moi ” Enfance difficile, mort du père et d’un frère, exclusion et misère.

Dons naturels artistiques, intellectuels et philosophiques chez les deux hommes d’exception.

Jean de la Croix entre dès l'âge de 20 ans au Carmel. Peu de temps après, il rencontre Thérèse d'Avila qu'il va aider dans son œuvre de réforme. Sa manière absolue de vivre la Règle du Carmel lui vaut l'hostilité de ses supérieurs qui l'enferment dans un cachot. Il est condamné à la prison comme “rebelle”Du 2 décembre 1577 au 17 août 1578 il est mis au secret dans le couvent de Tolède. C'est là, dans l’épreuve, qu’il écrit ses premiers grands poèmes. Il réussira à s’en évader. Pendant neuf mois environ, dans son cachot qu’il appellera plus tard, non sans humour, “le ventre de la baleine”, il est traité avec une rigueur parfois inhumaine.

Jean de la Croix,

homme doux, humble et pacifique, vit alors une expérience extrêmement douloureuse et crucifiante qui le mène jusqu’au sommet de l’expérience mystique. C’est dans la prison de Tolède dont il s’évadera, qu’il compose son immortel “Cantique spirituel”.

Juan de Pena,

de son côté, connaît la guerre, les blessures, l’exil et les camps de concentration. Il s’en sortira grâce à l’aide d’un ami fidèle. Il écrit “ Arena y Viento ” pour transmettre la douleur physique et morale, puis, comme un Alchimiste, son œuvre ésotérique, d’une rare profondeur symbolique, “ Comme en l’an mille ou un carré dans le cercle ”

"Je sais une source qui jaillit et s'écoule,
Mais c'est au profond  de la nuit"

écrit saint Jean qui meurt le 14 décembre 1591 à Ubeda

C’est également au profond de sa nuit d’insomnie que Juan de Pena découvre à son tour cette source qui jaillit et s’écoule..

Dans les affres de la ‘Nuit Obscure’, écrit Saint Jean, Dieu pare l’âme des joyaux qui la rendront apte à s'unir à Lui. Ces joyaux sont les trois vertus théologales, qui la protègent contre ses ennemis, et qui la rendent ainsi agréable à Dieu.

Mais quelles sont ces vertus ?

Saint jean les nomme :

 

la Foi, l'Espérance et la Charité

 

Voilà enfin clarifié le message que Manolo nous laisse. Il tient en trois mots. Foi, Espérance, Charité, gardez ce souvenir de mon passage sur terre, rien n’est au-dessus, rien d’autre ne compte, rien d’autre ne doit rester quand on s’en va, quand on tire le rideau, quand l’âme remonte vers celui qui a été, est, et sera.

Chemin admirable mais courageux et épuisant de Juan de Pena, qui a vécu ces souffrances au quotidien dans l’obscurité de l’anonymat, mais qui a exalté toute sa vie l’art dans tous ses domaines.

 

Que nous dit encore Manolo dans ce magnifique et émouvant testament philosophique ?

 

“  Entre ma vie et celle des autres, dans le monde de l’illusion,

il me semble que j’ai vécu dans une autre dimension.

L’artiste qui meurt en souffrance peut compter sur le peuple,

peuple qu’il fut lui-même. ”

 

Manolo a vécu sa mort par anticipation. Il n’a plus qu’à attendre.

S’adressant directement à Saint Jean de la Croix, Juan de Pena dit enfin :

 

“ C’est ma plume qui a osé raconter l’histoire de ta mort, moi qui te cherchais depuis si longtemps, étant avec toi, je comprends ce que je trouve enfin. ”

 

“ Tu es l’amour qui sublime le monde, un amour que je n’attendais plus. ”

 

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Si un testament peut être considéré comme la dernière chose que l’on ait à dire à ceux qui vont continuer à vivre, voilà un véritable testament. Manolo Valiente nous avoue qu’il a enfin pu exprimer l’amour, grâce à Saint Jean de la Croix, révélation de cet Amour que son cœur renfermait depuis toujours. Les alchimistes cherchaient à transformer le plomb en or dans un four mystérieux qu’ils nommaient Athanor, mais le Grand Œuvre demandait beaucoup de temps avant de se réaliser ! Les noces mystiques sont intérieures et intimes. Celui qui cherche le Graal peut espérer toute une vie. Le Graal était dans son cœur, et Manolo Valiente, deux mois avant sa mort, l’a enfin retrouvé. Et il nous dit enfin :

 

J’ai écrit

ce que mon cœur avait gardé si longtemps,

sans pouvoir l’exprimer.

 

 

J’espère avoir servi, aujourd’hui, à te faire revivre, Artiste, Poète, Ami, toi qui savais bien, en me confiant ce dernier écrit, que ce jour devait être.

 

 

Tu vois, Ami, ce jour, ton jour, a été.

 

Par le corps ou par la pensée, nous sommes tous là.

 

“ unis en dehors de l’espace et du temps ”

Ton modèle spirituel était Saint Jean de la Croix, et ton pseudonyme Juan de Pena ! Et jusqu’à la fin de sa vie, Juan de Pena a cherché Juan de la Cruz.

Il ont fini par se rencontrer par une nuit de mars 1991, terrible nuit d’union sacrée, dernier pas vers la Lumière.

Voilà, j’ai dit ce que tu as certainement cherché à me faire comprendre.

Mais, ai-je bien compris ?

Je vous remercie de garder quelques secondes de silence.

Albert Callis

Mars 2002, 11 ans après…

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 14:23

A l'entrée du lotissement du Troc en venant de Cerbère sous Castell Béar il y a une oeuvre de Manolo Valiente. Cet ouvrier au marteau piqueur est le résultat d'une étude de triangles et de pyramides, du chiffre trois qui inspirait l'artiste. Il travaillait la pierre brute et le bêton comme d'autres le marbre le plus pur pour en extraire une forme de pensée accessible aux initiés uniquement. Certains n'aiment pas, d'autres observent sans se prononcer, mais personne ne peut rester indifférent au travail accompli. Pourtant il y en a aussi qui observent et apprécient.

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 18:54

Manolo Valiente avait un don certain pour l'espièglerie !

En voici la preuve : il a dessiné en 1979 une carte postale pirate tirée à 500 exemplaires ! 

Madame Dalbies a eu la gentillesse de nous en envoyer une quelque temps après le décès de Manolo

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 14:24

 

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C'est le début d'un longue histoire. Manolo fut un ami et un guide et je vous en parlerai plus longuement.

Mais ici il s'agit d'un document exceptionnel. Une photographie transmise au docteur Jean-François Dalbies par Francis Sureda. Cette photographie a été prise le 12 septembre 1957 au mas Calille.

Manolo travaillait à la statue "La Fine" , nom familier donné à une célèbre remailleuse "ramendaïre" de Banyuls.

Vous pouvez voir cette statue juste après le pont à gauche près du jeu de boules en allant vers le port.

De gauche à droite sur la photo : Elie Rocaries, Manolo Valiente, un journaliste de "La Dépêche" et Francis Suréda.

 

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  • : Le blog de Albert CALLIS
  • : Souvenirs d'enfance à Banyuls sur mer entre 1934 et 1954. Pensionnat au Lycée Arago de Perpignan
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