Cet article ne sera constitué que de cartes anciennes avec leur texte qui est parfois riche en renseignements concernant des détails de la vie de l'époque.
Il n'y aura pas d'ordre par année...elles viendront selon mon humeur !
7 septembre1902

1902 ! Il y avait des gens fanatiques des villes de cure ! Le verso était réservé à l'adresse ce qui fait que l'on ne pouvait écrire que d'un côté, et le plus petit possible pour écrire un maximum de mots. Voici l'adresse :

La rue qui monte est l'actuel Boulevard Lassus qui double aujourd'hui la route sur les arcades. A droite du boulevard vous voyez une petite cabane qui surplombe les rochers. Nous la verrons plusieurs fois. Elle avait un sol troué. C'est par cet orifice que les femmes jetaient le contenu du seau hygiénique contenant les pipis de la nuit. Ils se répandaient sur les rochers, merci pour les odeurs ! Pour le reste, à part les malades et les enfants, on s'arrangeait pour le faire hors de la maison, le plus souvent à la vigne...en engrais !
12 décembre 1916 en pleine guerre, les soldats gardent l'usine de dynamite de Paulilles.


Belle carte de Banyuls avec le départ pour la pêche. Le titre "orage sur la ville" est surprenant pour une carte postale ! Il y a une barque avec des promeneurs et une dame avec son ombrelle. Au dessus de la voile de la première barque probablement la maison Rousseill. On voit en 1916 le petit sémaphore. Le militaire se nomme Léon Giral du 126ème régiment du Génie, 15ème compagnie, Port-Vendres, détaché au GVC ??? Paulilles. Il a mal aux dents, demain on va lui en arracher une ! Son frère doit être également mobilisé. Il lui demande un briquet à essence et à mèche. Il a perdu un camarade écrasé par un train sur la voie ferrée de Paulilles le 7 décembre 1906 au soir. Il prétend qu'il vient de temps en temps se baigner à Banyuls, mais il ne faut pas en parler "là haut", peut être aux parents ? Cette carte n'ayant pas d'adresse il devait y avoir des enveloppes pour les soldats avec "franchise militaire" Ce militaire écrit bien, avec un porte-plume et les majuscules sont soignées. J'attends vos commentaires.
La suivante n'est pas datée mais la petite Marcelle qui écrit à ses parents était sans aucun doute pensionnaire au Sanatorium Maritime de Banyuls et on la soignait pour rachitisme : soleil, vitamine D et calcium.
L'huile de foie de morue est riche en vitamines A qui manquait chez les enfants des familles très pauvres et riche en vitamine D. Le soleil permet à la peau de fabriquer la vitamine D.
Quelques remarques :
Personne sur la photo de la Place, pas un chat, bizarre !


On voit bien l'églisedont le toit paraît bleu, mais comme tous les toits visibles sont également bleus, il s'agit d'une coloration de maquillage photographique.
La colonne a son écusson tourné vers la mer. Pourquoi a t'on changé sa position maintenant où il est dirigé vers la mairie ?
Je me souviens en voyant cette carte que pendant l'occupation allemande on nous faisait chanter "Maréchal nous voilà" devant la colonne en évitant ainsi d'aller au monument aux morts de 14-18 à l'île grosse, normal, puisque nous avions gagné cette guerre contre l'Allemagne.
C'est mieux quand même de nos jours. Beaucoup de familles Allemandes achètent des maisons à Banyuls tellement elles s'y plaisent. Mes deux plus proches voisins actuels sont une famille Allemande et une Suédoise : Voilà enfin l'Europe !
Pour vous permettre de comprendre comment vivaient ces enfants au Sanatorium Maritime, voici une carte oblitérée en 1915. Ce devait être difficile, séparés des parents et alités dans des dortoirs pas très confortables. Certains n'ont pas eu le droit de se lever pour la photo ! Il faut dire que c'est l'infirmerie.

Il y a deux poupées sur les lits et l'ampoule est de taille !
Une photo appartenant à Madame Rousseill-Jacquottet montre ces enfants en détresse.


Changeons de répertoire pour ne pas pleurer !
Vous aimez danser ?
Les cartes suivantes vont vous prouver qu'on "guinchait" bien à Banyuls dans le temps !
Regardez comment sont habillées les dames ! Que pouvaient-ils vendre , Des oignons ? De toutes façons presque tout le monde avait un jardin. Je constate que les ombres indiquent un soleil levant. C'est donc le matin très tôt.
Un timbrage à 10 centimes, qui me donnera l'époque suite à ce détail ? j'attends...les commentaires !


Il n'y a pas le monument aux morts sur l'île grosse. Je me méfie aussi des images avec beaucoup de barques arrivant de loin...Ils étaient tricheurs et en rajoutaient souvent par montage photographique, les coquins ! A la tête amusée de ceux qui tirent la barque, je pense qu'ils font semblant.
Alors, vous voyez bien qu'on aimait danser ! Surtout le 15 août.
Concernant le moment où on tirait les barques, maman m'avait expliqué que les enfants s'y mettaient et que pour leur faire plaisir et les encourager on leur donnait un petit poisson après.
Pour info une image semblable probablement vers 1955 Derrière il y a un lamparo.

Commentaire Albert Bernardino
Commentaire d’Albert Bernardino
Salut Albert ! J'ai souvent assisté à la même scène de remontée de barque, et là ils ne faisaient pas semblant ; la barque, dont la quille glissait dans les encoches pratiquées dans des traverses en bois de 2 m de long, et graissées avec du suif pour faciliter le glissement.et Oh! Hisse! Suivi parfois par des jurons, en catalan; bien entendu. Epoque révolue, ou la solidarité était toute naturelle. La pêche au lamparo avait bien lieu, et, le soir, juste avant que ne tombe la nuit, six, parfois plus de barques prenaient le large tous feux allumés. Au petit matin, femmes et enfants attendaient sur la plage le retour des pêcheurs dont les embarcations étaient souvent surchargées de sardines. Alors, sans tarder la vente commençait, Le poisson était encore vivant ; les hommes eux, étaient à la vigne, à part quelques vieux retraités; comme nous maintenant. Je me souviens, ce devait être en 1942, que les pêcheurs avaient ramené un énorme poisson noir de plus de 5 m de long et env. 90 cm de diamètre. Ils l'ont remorqué bien entendu, car il ne pouvait contenir dans une barque. Demande à Francis s’il s'en souvient? ? Les marins ont dépecé la bête et ont distribué gratuitement des cubes de chair; quel était ce poisson ?, je ne saurais le dire .Avec ma mère et mon frère, nous en avons pris plusieurs seaux. Il y en a eu pour tout le monde car le reste a été rejeté à la mer. Sous la peau, la graisse blanche faisait environ 8 cm d’épaisseur. Ma mère en a ensuite fait du savon qui était noir. Elle était bien contente, car i l y avait déjà les restrictions. A propos de ta carte postale, elle semble coïncider avec notre époque 1940-1942......... Le Miramar est encore isolé, le pont sur la
rivière en béton blanc, comme je l’ai connu, l’habillement des personnages, les lamparos, tout était ainsi. Connais- tu l'année de construction du pont ? Les barques pouvaient être aussi tirées mécaniquement par un câble commandé par un rouleau vertical tournant, actionné par un moteur, je crois thermique, qu’abritait un cabanon en dur. Je ne l’ai vu fonctionner que très rarement. Ce cabanon se trouvait à environ 5 m de la route, en face de la pharmacie MASSOT, que je revois comme un gros bonhomme, avec mes yeux d’enfant, pardi. Je me souviens aussi d’un solide gaillard, grand et très musclé, que l'on appelait CAPATAS, je crois ne pas me tromper, qu'il était parent avec Francis SUREDA. Il passait, sur son vélo, un bassin en béton sur l’épaule, une force de la nature, un Hercule .... Comment ce vélo pouvait-il résister sous ce poids ?? Il me semble que CAPATAS a servi de modèle à MAILLOL pour le monument aux morts , un soldat couché sur le coté, que l'on voit d'ailleurs sur ton blog . À l’entrée de notre école.
Pour répondre à Albert Bernardino je lui propose cette image : est-ce la cabane en dur qui abritait le moteur dont il parle ?
15 juillet 1922, et je danse encore !!! Même si les marins sont partis le soir à la pêche. La pêche au lamparo existait-elle en 1922 ? Eveline Guery habitait donc chez Mme Gineste. Sur la carte on voit que c'est l'hiver, toutes les barques sont remontées jusqu'à la route (terrasses actuelles des cafés) et il y en a jusque devant la place. L'église est magestueuse. Sur la droite au fond des rochers on voit la cabane "pots de chambre" Un escalier permet de descendre à droite sur les rochers vers le sémaphore.

Pour la pêche au lamparo, j'ai déjà une réponse de Jacques Centelles
"Le 30 janvier 1926, la pêche au lamparo jusqu'alors interdite en France, fut autorisée dans les eaux du Roussillon à plus de 3 milles au large
Cette pêche, interdite dans les quartiers maritimes de Marseille, Martigues, Toulon, fut officiellement autorisée sur tout le littoral français en 1960." Donc en 1922 date de la carte ils allaient pêcher le soir mais pas au lamparo. Merci Jaume !
Allez, on fait une pause, on se fait plaisir, une gâterie d'il y a longtemps
http://www.youtube.com/watch?v=XEwOjKnIzSI
Où il est question des horaires des trains.
Cette carte serait sans intérêt si il n'y était pas question des horaires des trains en 1902 :

Mise à part l'erreur de date, car si le 19 mars 1902 était bien un mercredi, le samedi devait être forcément un 22 et non un 21, l'important est que nous savons qu'il y avait le samedi un train partant de Banyuls à 12 h 40 et arrivant à 13 h 30 à Perpignan. 50 minutes de trajet, ce n'est pas mal du tout pour l'époque compte tenu des multiples arrêts. Les deux baigneurs du bas sont à mon avis pas très loin de l'angle du port actuel au bout des allées Maillol. On voit bien l'église et dans son axe la Prudhomie. La photo a été prise en été. L'éditeur s'est trompé dans l'ordre des lettres (Banuyls)
Voici le destinataire : la carte oblitérée à Cerbère est bien arrivée le 20-3-1902 à Perpignan

Les vendanges constituaient un évênement de première importance. Tout le village ou presque ne vivait que du rapport des vignes et de la pêche. Souvent des deux. Les comportes étaient amenées à dos d'homme jusqu'au chemin le plus proche du lieu de cueillette puis à dos de mulet jusqu'à la charrette ou la cave. Je ne peux afficher toute la page écrite car c'est illisible, mais vous arriverez je l'espère à déchiffrer le passage où on évoque les mulets et leurs pompons.
Sur la carte on voit la piste qui allait de la route à la rivière et le petit chemin qui monte de la route sur la voie ferrée. Ce chemin permettait aux habitants du Puig del mas d'aller plus rapidement à la gare en suivant la voie ce qui était pourtant interdit. Je l'ai fait maintes fois quand j'étais en retard pour prendre le train ! Il est vrai qu'il y avait moins de trains que maintenant, mais des ouvriers travaillant à l'entretien de la voie avaient péri écrasés par des trains dans cette zone dangereuse. Je me souviens de deux cas. C'était facile à comprendre car on entendait un coup de sifflet de la locomotive et le train s'immobilisait avant la gare près du lieu de l'accident.
Nous savions que les trains roulent à gauche, c'est donc du côté droit de la double voie que nous suivions les rails pour voir un éventuel convoi arriver vers nous. Ce qui venait de l'arrière devenait ainsi moins dangereux.
A droite de la carte le bâtiment dont un mur est éclairé par le soleil est le moulin à huile.

Vous pouvez lire : "Déjà tout le monde parle des vendanges et bientôt les belles mules parées de leurs pompons et de leurs grelots ne feront que passer et repasser dans notre ruisseau"

Ces mulets sont photographiés justement sur cette piste allant du pont vers la rivière. Ici ils remontent de la rivière vers le pont. Chacun porte deux comportes pleines de raisins tassés sans faire éclater les grains pour ne pas perdre de jus. Les comportes sont recouvertes d'un sac. Sans cette précaution on n'aurait pas pu les remplir autant car sur les chemins rocailleux et en pente les grappes seraient tombées lors des mouvements de la bête. Tout était tenu par des ficelles et des cordes de telle façon que le déchargement soit facile. Charger un mulet était tout un art. Certains mulets venaient de très loin pour les vendanges car tout le monde n'en avait pas. Il me semble avoir entendu dire qu'on en faisait venir de Prats de Mollo. (Précisions attendues de la part des lecteurs) Il fallait faire bien attention en chargeant et en déchargeant à ne pas déséquilibrer le mulet ce qui exigeait que quelqu'un supporte le poids d'une comporte avec l'épaule pendant qu'on montait ou descendait l'autre.
Au fond à gauche on voit de l'autre côté de la rivière au dessus du petit mur le sentier qui monte vers l'arrière du Puig del mas. Il partait de la fontaine du pont et passait par la petite maison où on chauffait l'eau pour les lessives à la cendre. Cette maison était d'ailleurs appelée "La chaudière" Voir le chapitre "Puig del Mas"

Photo E. Escapa
Photo E. Escapa

Vous pouvez voir une image également dans :
http://a7.idata.over-blog.com/1/62/39/76/caves-coop-ratives/vendanges-Banyuls-2.jpg
Mais dans le texte qui accompagne cette carte postale il y a une erreur car il est écrit "à dos d'âne" alors qu'à Banyuls on n'utilisait que mules et mulets.
Le Laboratoire Arago

J'ai trouvé cette carte concernant le laboratoire Arago en 1903. Il y avait un aquarium et Léonie écrit le 1er Octobre 1903 autour du labo de l'époque "ces maisons contiennent des poissons de mer" avec des pointillés.
Ce texte fait état de l'existence de l'aquarium. Je profite de cette carte pour vous montrer l'évolution du Labo. Evidemment pas de monument aux morts avant la guerre de 14.
Dans la suivante vous voyez que le Labo est en travaux sur la partie gauche, on voit même les échafaudages.
Le Grand Hôtel est signalé et il y a un bâtiment en bois au bord de l'eau.
Voici la suite et la fin, vous voyez apparaître la tour à gauche du Laboratoire Arago.
Normalement le labo devait être à Port-Vendres qui n'en a pas voulu.
Je vous expliquerai plus tard.
On voit le Labo terminé, l'aquarium et le laboratoire Arago sont pompeusement appelés "le musée de la mer"
Le bâtiment en bois est maintenant signalé comme annexe de l'hôtel Canal et c'est un restaurant, la Véranda. Il y a des cabines au bord de l'eau pour se déshabiller, une périssoire, et, merveille de merveilles, un plongeoir !
Sur la gauche, au dessus de Restaurant il y a écrit "Défense de se déshabiller sur la plage" et sur la droite "repas soigné sur commande, Prix modérés, Location de cabines et de périssoires"
C'était la plage de sable, on allait très loin en ayant "pied", l'idéal pour les enfants et les timides. Aujourd'hui il y a le port.
Dans une vue d'un peu plus loin on voit apparaître le Casino, oui, avec des attractions, entée libre, ce Casino que certains ont rêvé de revoir à Banyuls ! Il était juste là où il y a la barque catalane à l'angle du port et du parking Méditerranée.
Ils étaient beaux ces gallets ! Il y a des filets qui sèchent et des petites barques de pêche.
Encore les bals et le Casino...On s'amusait bien. Voyez le Miramar de l'époque ! 3 août 1927 ?

Je me suis toujours demandé ce qu'étaient ces sortes de cages derrière le Miramar, en bordure de vigne. Sur la collline de Cap d'Oune on devine en blanc le moulin à vent.
La carte qui suit a été écrite le 6 novembre 1918, c'est à dire 5 jours avant l'armistice ! La guerre n'était pas finie et on manquait de pommes de terre, mais il y avait les pommes de terre douces...Ces gens-là attendaient de revenir en Espagne. Cinq jours plus tard ils ont été heureux !

Encore des convalescences à Banyuls pour se refaire une santé en 1911. Les trois bateaux les plus éloignés ont été ajoutés pour truquer la carte postale ! (à mon avis)


Et en 1923. Alors là, pour les fausses barques, ils n'y sont pas allés de main morte !!!


La guerre a fait du mal ! Et pourtant certains en ont bénéficié...je pense aux habitants de la mer et au gibier de la montagne. La mixomatose n'était pas arrivée en France, les lapins pullulaient à la grande joie des renards et les poissons se reproduisaient tant et plus puisque la pêche était soit interdite soit surveillée et que le bord de mer côté rochers et falaises était interdit car couvert de champs de mines et de barbelés.
Alors, à la fin de la guerre, on repris les canots et les filets...et c'est ainsi qu'en 1948 on dégustait d'excellentes langoustes. En voici la preuve : Monsieur Miguel est un bon pêcheur !


Les gens du Puig del Mas connaissent maintenant à peine ce qu'était le mas Ramonet, isolé alors sur la colline et maintenant indissociable des maisons avoisinantes. Pendant la guerre plusieurs familles y vivaient dont une dont le papa était menuisier ébéniste. C'était pour nous "el fuster"
Il se nommait Fabréga et avait 3 filles et un fils. Etant enfant j'allais jouer là haut avec Rosette. Nous jouions à la maitresse et aux élèves. Avec des vieilles tuiles nous faisions comme des bancs et les élèves étaient des boites de conserves vides. Un jour ses parents décidèrent de repartir en Espagne. Et je lui écrivis cette carte le 8 septembre 1945, j'avais 11 ans, pour lui expliquer ce qu'était devenu son mas. Elle souffrit beaucoup de ce retour en Espagne, elle me l'a confié. Elle est revenue en France et m' a rendu cette carte qu'elle avait gardée. Merci Rosette, tu écris en Catalan dans des revues qui publient tes textes merveilleux. J'espère qu'un jour tu liras mon blog. En souvenir à Rosette Fabrega, Marie, Dolores et Narcis. L'espardagnère était une femme qui faisait des espadrilles.
Qui l'aurait su sans cete carte ? Il y a eu une tempête en mer le 26 mars 1913 ! Ca c'est de l'info !!!

La carte suivante est particulière : elle date de 1909, elle représente l'hôtel Gineste et a été envoyée de Bagur en Espagne vers Cuba à une certaine Madame Marie Llach veuve Ferrer, certainement par sa belle soeur.


La suivante n'est pas très ancienne, 1955, mais elle concerne le départ de nos conscrits pour la guerre d'Algérie. Photo E. Escapa.


Le Bateau Port-Vendres Alger était le "El Mansour" Il y a de fortes chanses pour que cette carte concerne la famille Bourset dont le père s'appelait Victor et un des fils Samuel était un ami d'enfance.
Ci dessous un incroyable souvenir de la carte qu'envoie un soldat qui est dans les tranchées. Merci à Odette Galengau. Observez les filets étendus sur les galets et voyez travailler les remailleuses.
Carte Franchise Militaire adressée à Pierre Galangau, Crieur Public, c'est à dire celui qui se promenait avec un tambour et qui criait "Avis à la Population" puis qui annonçait les évênements importants. Il se déplaçait dans tout le village. Je me souviens de celui qui venait quand j'étais petit, il s'arrêtait à l'angle de la rue qui monte à droite au Puig juste avant l'avenue Manolo Valiente. Il y avait une fontaine en ce lieu. On disait une pompe.L'auteur de la carte est Onunna Comemale, 24e Colom..3ème Comp...Secteur N° 13 sur front Postal.