Merci à Francis C. qui m'a permis de photographier cette ruche qui date du temps de son père Michel C. En plus il m'a tout expliqué et je vous donnerai les noms catalans dont je dois vérifier l'orthographe.
Les ruches étaient en liège. On découpait le liège du tronc sans arriver jusqu'au bois. On disait que c'était du liège "mâle" qui en vieillissant devenait femelle.
On découpait le tronc selon le dessin suivant
Coupes A et B jusqu'au bois sans aller plus profond pour permettre la régénération. La distance AB sera la hauteur de la ruche. Puis on découpait la ligne CC. On glissait dans CC des tiges en bois pour décoller le liège du tronc.
Mais il fallait "suturer" CC avec du fil de fer. CC vu du dehors :
CC vu du dedans :
et mettre un couvercle
Vous voyez les 3 points de fixation du couvercle
On les fabriquait dans du bois comme vous le voyez ci-dessous. (précisions à venir)
A l'intérieur il avait deux croisillons. Ici il n'y en a qu'un.
Comme le couvercle était cloué par ces taquets en bois il fallait glisser un outil entre lui et la ruche pour le décoller et ouvrir la ruche.
Puis il fallait décoller et soulever les alvéoles pour les sortir. L'outil a une extrémité pour décrocher du bord et une extrémité pour soulever. A gauche on décroche, à droite on extrait le miel de la ruche.
Au bas de la ruche il y avait une entrée pour les abeilles.
Et chaque ruche portait la marque de son propriétaire.
C'était en cas de vol. Ici deux tridents inversés.
Michel C était malin; Avec le liège il avait fait une sorte de bol pour boire de l'eau à la source. Ce bol ne risque pas de se casser en tombant !
Je vais demander les mots catalans à mon ami Francis et je vous les donnerai le plus tôt possible.
Voici le panier qui servait à récupérer les essaims qui étaient accrochés aux branches. On le mettait sous l'essaim et on le soutenait par l'intermédiaire des deux tiges métalliques qui sont sur le côté. Vous pouvez voir ce système rue Saint Sébastien le jeudi en allant au marché.
Un message de Pierre Pujol