Maintenant pour monter à Cap d'Oune par la rue Napoléon
Et ci-dessous avant
On y monte aussi par la rue Aristide Maillol
et par la rue Guynemer
Monter là haut sur la colline est encore possible par la rue Voltaire
ou par la rue Camille Desmoulins
Sous le porche de cette vieille maison on trouve la porte qui s'ouvre sur l'étable où logeait le mulet.
Qui connait cette rue ? Peu de Banyulencs !
Il est vrai qu'elle est bien cachée au bout de la rue Michelet et que, à part par les chats, elle est peu utilisée.
Elle est plus facile à descendre qu'à monter !
Et voici où habitait Aristide Maillol quand il n'était pas à son mas.
On voit Cap d'Oune au fond. Les lavandières profitaient due la rivière coule...
Voici Cap d'Oune vers 1900. La maison blanche à droite est celle qu'a construite Mr Suréda.
Une chêvre et un âne !!! Le vieux Miramar, la vieille église.
Une tempête avait brisé le mur de protection du petit port du Labo.
Pendant l'occupation allemande, la partie non construite de Cap d'oune était "trufée" de nids de mitrailleuses, de canons prêts à s'opposer à un débarquement, de blockhaus qui se rejoignaient souvent entre eux et descendaient jusque chez "Lazoral"
Il en reste des traces que l'on découvre à l'occasion de travaux de fondations. Je vous en montrerai quelques uns :
Celui de droite a été coupé en 1957 quand on a fait la route et les arcades, en voici un détail invisible aujourd'hui ci-dessous
Les entreprises qui ont creusé la route ont rebouché le blockhaus coupé en deux. l'autre partie a été enlevée et enfouie en mer juste au dessous. La partie creuse au dessous correspond à une poche d'argile usée par le ravinement des eaux de pluie.
Voici d'autres images, entre la route et la mer : des nids de mitrailleuses.
Il reste encore un tunnel sous Cap d'Oune, dans lequel étaient entreposées des munitions. L'entrée est bien dissimulée et une grille empêche toute intrusion. Mais au dessus il est évidemment interdit de construire.
On passe souvent à côté sans le savoir. Ce tunnel a été creusé à la dynamite par des réfugiés espagnols que les Allemands avaient fait venir.
Tous les détails concernant ce tunnel sont écrits dans le livre "La retirada, de Barcelone à Banyuls-sur-mer" par Baptiste Marco, qui était mon beau-frère. Vous le trouverez à la bibliothèque de Banyuls car il est épuisé et est devenu introuvable.
Restes de bunker à la plage du Sanatorium, pas loin de Cap d'oune
Cap d'Oune dans la pureté de son passé affronte le présent les larmes aux yeux !
La charrette avant, puis après !
Une vieille fontaine à l'angle des rues Pasteur / Guynemer
Si on vous dit qu'il n'y a plus de moules sur les rochers sous Cap d'Oune...on vous ment car voyez-les à mer basse ce mercredi 21 avril au matin !