Il y avait une plage, avant...Puis il y a eu un port. Je vais donc vous montrer avant et après. Les maillots des belles ne laissent pas voir grand chose !
Et si vous comptiez les reluquer pendant le déshabillage : "tintin"
Pour ceux qui l'auraient oublié, devant le grand Hôtel on avait pied très loin avec du sable et donc il y avait un plongeoir !
Les deux plages, la première de galets et la deuxième de sable étaint séparées par une "pointe" en face de la petite île.
Cette petite avancée était nommée "la pointe de la basse"
On voit bien la petite île où nous allions en marchant sur les rochers et les gros cailloux du fond quand nous étions enfants, sans se mettre à l'eau complètement, mais il fallait bien connaître le passage.
Tout au fond on voit même un peu de la plage des Elmes, du Sana et de Paulilles. Les arcades ne sont pas faites mais la route par le bord de mer est en période de creusement, on la voit bien en blanc à la certicale de la "petite île" La carte postale doit dater de 1955.
Photos E. Escapa ci-dessous
Et il y avait la pêche au lamparo
et pendant la construction du port au début du parking méditérrannée. Maintenant Photo A. Callis
Et voici la plage des Elmes il y a longtemps. E. Escapa. La route nationale 114 suivait la plage des Elmes jusqu'au bout puis elle revenait vers la voie ferrée et là où vous la voyez disparaître elle montait en direction de la gare comme maintenant. L'entrée et la sortie de Banyuls se faisaient alors par le haut de la rue Jean Bart. De l'angle droit de la photo la route part maintenant vers la gare comme avant et vers la gauche sous les roches blanches en direction de l'actuel Hôtel Sol et de Banyuls. Le bâtiment visible est l'abattoir où on tuait agneaux, moutons, vaches et veaux. Le sol était ruisselant de sang et quand on le lavait, l'eau rougie coulait vers la mer dans une rigole que l'on devine entre l'édifice et la mer. Les poissons se régalaient !
Après la guerre il y a eu une invasion de campeurs, directement sur la plage. Photo Odette Galangau
Voilà la même vue le 22 février 2010 laissée en noir et blanc pour mieux comparer.
Dans le texte ci-dessous Albert Bernardino parle du coll d'en Quirc qui est le point le plus haut de la route qui va de la gare à la plage des Elmes, c'est à dire la partie de rue allant du début de la rue Richelieu vers le haut, ancienne route Nationale.
La plage en 2003, une photo splendide envoyée par Josette.
C'était l'époque où les riches avaient un jardinier dont c'était le seul métier et qui parfois était même logé.<br />
Maintenant on "se" fait le jardinage soi-même !
Mon grand-père a fait ça les dernières années avant sa retraite! chez des industriels du textile vosgiens.<br />
ses plus belles années professionnelles.<br />
Lors de mes vacances, parfois, je l'accompagnais dans la serre, et je passais des heures près des fontaines et de l'étang.<br />
Et ma grand-mère aussi travaillait pour eux, ménage, service, cuisine (elles étaient trois employées, pour une famille de 3 maisons voisines, madame mère et deux des fils) <br />
Et aux gros travaux (fenaison) des ouvriers de l'usine venaient seconder mon grand-père.<br />
Ils étaient logés à l'entrée de la propriété, une maison genre conciergerie, et pas petite!
C
Claudie
05/04/2015 15:33
une bien belle collection<br />
es jardins près de la plage "du port actuel" étaient fort beaux
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Bonjour,<br />
Petite question : Sur la Carte postale ou apparait l'ile petite, au premier plan on voit un terrain cloturé . Est ce bien en lieu et place de ce terrain qu'a été construite la résidence du Fontaulé<br />
en face du port?<br />
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Merci<br />
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Si c'est la carte postale avec le timbre 10 centimes l'espace cloturé correspond au terrain sur lequel le labo est en train de construire son agrandissement, celui qui est juste avant l'ancien<br />
grand hôtel dans lequel il y a actuellement une immense grue. La résidence est plus loin, plus près de la villa Camille.<br />
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B
Bernardino Albert
14/05/2010 12:32
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Bonjour Albert ! La carte postale marquée du N° 10 ,voilà les Elmes de mon enfance<br />
j'habitais alors, au "Coll d'en Quirc" chez les BARNADES, après le virage à droite<br />
la route disparait. Notre voisin, artiste peintre,Mr SANTRAILLES et sa charmante<br />
épouse,m'offrirent mon premier voyage en voiture,sur leur 5cv Citroen, l'été 1939<br />
j'avais alors 4 ans et demi.Ce fut pour moi un long voyage, du Coll aux Elmes ,à peine un Km,j'étais assis à l'arrière pointu de la"Trêfle" Arrivés à la plage,installés<br />
tout près de la rigole de l'abattoir, il me jeta , tout nu dans l'eau, 5ou6 mètres du rivage,en pataugeant comme un petit chien,ces quelques mètres me parurent<br />
longs,avant d'atteindre le bord.Après le virage,sur la carte, il y avait une "Olivette",<br />
qui appartenait à Mr CAMPADIEU,dont mon père était le"mousseigne"et avec son autorisation ,il la défricha et l année suivante, produit de belles olives que mon père<br />
faisait broyer au moulin du PUIG del MAS, près du pont. Malgré les saches étalées sur le sol,il fallait ramasser les olives tombées à côté, entre les cailloux,<br />
toute la famille participait,et longtemps nous avons eu de la bonne huile,d'ailleurs<br />
nous ne connaissions pas autre chose pour cuisiner. C'est à ce même Coll d'en<br />
QUIRC ,qu'à à la même époque, je vis passer des colonnes de pauvres gens,<br />
hommes blessés, femmes ,vieillards enfants, chassés d'Espagne par un Tyran,<br />
et se dirigeant vers Argelès au camp de concentration , encadrés par l'armée<br />
française,les tirailleurs Sénégalés. C'est là, que pour la première fois, je vis des hommes noirs,et, retournant à la maison,ma mère ,sur le pas de la porte,tenant<br />
une bouteille de vin pour le repas de midi et discutant avec la voisine, je leur<br />
dis " Maman! maman, j'ai vu des hommes tout noir, comme la bouteille de vin ."<br />
C'est par ce même Coll ,que trois ans après ,les troupes hitlériennes arrivèrent<br />
à Banyuls, sur une voiture blindée et 4 ou 5 motos side-cars, avec sur leur capot<br />
le drapeau nazi, rouge et croix gammée noire sur fond blanc.Nous habitions alors<br />
au début de la rue Jean Bart, ( Per bai¨) côté plage , au dessus de l'épicerie<br />
"Chez TARRADES".En 1938-39, malgré mon très jeune age,ces instants de ma vie , se déroulent dans ma tête ,71 ans après , comme une caméra .....<br />
Amitiés Albert ( Toto)<br />
P.S..... On peut voir sur Coogel , le blindé nazi , avec le drapeau, ( comme dans mes souvenirs) en inscrivant;" Arrivée des allemands à PORT-VENDRES<br />
Dommage que l'on y voie pas les motos side- cars , qui devaient être des<br />
750 cm3 BMW R12 , les plus répandues dans la Wehrmacht , mais en solo<br />
c'était les DKW NZ 350cm3 pour estafettes.<br />
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C'est tellement beau ce que tu écris en commentaire que je vais le mettre dans le texte. Merci Albert, avec José vous êtes des lecteurs de choix.<br />
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Présentation
:
Le blog de Albert CALLIS
:
Souvenirs d'enfance à Banyuls sur mer entre 1934 et 1954. Pensionnat au Lycée Arago de Perpignan
Tout au fond on voit même un peu de la plage des Elmes, du Sana et de Paulilles.
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