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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 22:53

 

 

 

 

Maillol-1.jpg

 

 

 

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Maillol-3.jpg

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 17:19

Copie de img859

 C'était le coin de mon ami Peytavi.

 

 

Copie de img860

 Pas encore de canon et il me semble voir des filets qui sèchent sur la plage.

 

Copie de img861

 La pétanque est maintenant après le pont. Ou alors est-ce la "lyonnaise" ? Pas de "Roches blanches"

 

Copie de img862

 Il semble qu'il y ait eu une tempête la veille.

 

 

Copie de img863

 La rivière a coulé. Le tobogan est en place.

 

 

Copie de img864

 On voit bien le clocher de l'église. Un beau bateau et du monde sur le "passaillis" Ces personnes semblent observer les évolutions du petit bateau. Que fait-il ?

 

 

Copie de img865

  Celui-là est encore plus beau. Aucune maison sur la colline derrière le Labo ! Ni a Miramar au dessus des villas du bord de mer.

 

Copie de img866

 Que contient donc cette caisse ?

Réponse de Max Rousseill :

Mon grand père Bartoumeou avait un canot amarré a la pointe de la basse où cette photo a ete prise : Je penche pour deux hypotheses: soit un casier à langoustes qui servait de vivier, soit un coffre pour remiser les filets et autres accessoires de pêche. A l'epoque on ne rentrait pas les filets à chaque sortie en mer, je penche plutôt vers cette seconde hypotheèse, vu la taille de la caisse. (Merci Max)

 

 

Copie de img867

 

 

 

Copie de img868

 

  Carte postale coloriée artificièlement. On voit le Casino et deux cabannes de plage.

 

Copie de img869

La route de Cerbère semble en mauvais état. Aucune protection côté mer.

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 22:59

Copie-de-Ouvri-res-Mme-Maillol.jpg

 

Cette photo avait été prise par un membre de la famille de mon épouse, peut-être son grand-père qui avait découvert Banyuls lors de ses voyages professionnels et en était tombé amoureux. 
Quelle était l'activité de Mme Maillol et de ses ouvrières: couture, broderie?...

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 22:06

André 16André possède une collection de cartes postales de Banyuls qu'il nous offre ci-dessous. Merci André !

 

andré 1

 

André 2

 

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André 20

 

 

André 21

 

 

  Ci-dessous une photographie de la belle-mère d'André devant les ruines de démolition de la Potinière.

André 22 Devant les ruines de la Potini-re le 15 juillet 1

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 17:26

Copie de 001 Vers 1875 Front de mer img740

Vers 1875 ! On voit l'église de l'abbé Rous sans les clochers, il me semble qu'on voit aussi l'église romane ou du moins son clocher, on distingue la tour qui est sur l'actuelle gendarmerie et le mas Reig.

 

002 Avant 1900 Front de mer img739

Le front de mer avant 1900 ci-dessus

 

La baie vers 1900

 La baie vers 1900 avec deux barques à voile. Le clocher est bien visible.

 

 Et pour finir les multiples barques catalanes remontées pour les protéger des coups de mer et le Chateau.

Les arbres viennent d'être plantés.

003 La baie avec le ch-teau img456

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 11:41

 

 

Ce sont des moments inoubliables où les garçons nés la même année se retrouvaient "bons pour le service"

De mon temps le contrôle médical se déroulait à Argelès. Certains étaient, hélas, réformés. Ce n'était pas bon signe.

Les autres étaient étiquetés "bons pour les filles" et certains, le soir même, surtout ceux qui en avaient les moyens financiers, allaient prouver leur virilité au "Chat noir" à Port-Vendres, un lieu fréquenté surtout par les matelots privés de relations intimes par de longues semaines en mer.

 

Et voici la "Classe" 1921 De bien beaux garçons comme on disait alors "Bons pour les filles"
A côté du drapeau Jean Rousseill. On reconnaît Campadieu et Tagnères.
RJ-8.jpg

Les revoilà ci dessous : En bas, tenant le drapeau Jean Rousseill, Reig.
RJ-9.jpg 

 

 

La classe de 1926 photo E. Escapa
Copie-de-img621.jpg

 

    "Et puis un jour on a 20 ans, on a 20 ans pour bien longtemps..." comme le dit la chanson !
Alors c'est le conseil de révision et le service militaire. Classe 1954.
Beaucoup qui sont sur cette photographie sont partis en Algérie. Parfois rappelés. Ils font donc maintenant partie des Anciens combattants, ou de la FNACA. Il y en a qui ne sont plus de ce monde. Paix à leur âme. Comme j'avais deux enfants je ne suis pas allé en Algérie. J'ai fait mon service militaire dans la Marine Nationale, Hourtain puis Hôpital Sainte Anne à Toulon.

De haut en bas et de gauche à droite :

 

François Rocaries décédé / Albert Ouillé (clairon) dcd mars 2010 / Georges Rodriguez dcd fin août 2010

 

Michel Clavagueras (clairon) / Raphaël Escapa

 

Gaston Comes décédé / Louis Marty décédé (il est penché et fait les oreilles d'âne à Marcel) / Paul Escapa décédé / Jean Michel (Mir) / Albert Callis / Jean Bousquet décédé / Jean-Pierre Tagnères / Rémy Sagols décédé.

 

Marcel Rousseill décédé / Jean Clerc / Georges Peytavi / Antoine Rofas / Gilbert Farriol / Francis Sagrera.

 

 

 

 

 

 

Classe 1942  photo A. Brugué

Connseil de révision 1962

De haut en bas et de gauche à droite : Jean-Claude Mortini, Gilbert Olivé, Michel Brull Campos, Pierrot Birba, Gérard Campoy, Adolphe Font,  Albert Brugué, Clément Hot, M. Mariotti, Antoine Candélas, Georges Simo, et au clairon Louis Ouillé.

 

 

conseil-revision-corrige.jpg

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 15:02

Voici une photo de groupe non datée, avant la dernière guerre sûrement vu le modèle de la moto, prise devant la plage et où l'on voit de gauche à droite :

Chelle, Paul Rocaries, Badie, ?, Jules Campadieu, Pagés.

 

Deux autres photos, avant 1939 aussi, prises à la plage  Bacarola (entre la plage de Peyrefite et le cap Peyrefite) et en mer, où l'on voit le Rosita et le Julien avec :

Diogène Py, Jules Campadieu, Ephrem Cabot, Paul Rocaries, Jean Monich, Pierre Nou.

 campadieu-5.jpg

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 14:52

 

 

- 3 photos prises sur le Rosita en mer et au mouillage dans la grotte du cap Béar où l'on voit : Jules et Jean-Pierre Campadieu, Jean-Claude David, André Solane, Rémy Sagols, Pierrot Reig, André Nadal, Daïdé, Guy Barnades. En 1952 la côte de Cerbère à Port-Vendres était à nous, il n'y avait ni port ni plongeurs, la réserve marine n'existait pas et les bateaux immatriculés en plaisance étaient rares. A part l'incontournable pêcheur au dessus de l'émissaire des égouts au Troc, les nudistes des plages Tencada et Galangau et les rares baigneurs de Pierrefite car il fallait marcher longtemps pour s'y rendre et bien sûr les llaguts armés en pêche qui sillonnaient la baie (entre le cap Béar et le cap Cerbère) souvent à force de rames, tout nous appartenait, que de souvenirs !

La suite de ce texte se trouve en fin d'article, c'est un témoignage époustouflant de la vie de cette époque.

 campadieu-1.jpg

 

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campadieu A

 

Campadieu B 

 

Campadieu C 

 

 

Campadieu D

 

A cette époque les canots étaient halés sur la plage en glissant sur les « pals » suiffés garnis de 3 encoches, une pour la quille et les autres pour les deux fausses quilles «  las escues», à l'aide du « cap de talle » ou « la talle » (moufle), chacun avait un emplacement défini qui résultait soit de la tradition familiale soit d'un arbitrage entre voisins. Il y avait deux ancrages dans le sol pour le « cap de talle », le plus près de l'eau était utilisé en été et le plus éloigné servait à remonter le canot hors de portée des fortes vagues des tempêtes d'équinoxe et en hiver. Au delà du 2e point d'ancrage  il y avait souvent un coffre en bois dans lequel était entreposé le matériel ne contenant pas dans le canot, des filets, des nasses, des palangres et une réserve d'essence par exemple. Les propriétaires des canots se connaissaient tous, en mer ils se saluaient  et à ma connaissance il n'y eut jamais de vandalisme touchant les bateaux ou les coffres. Il y avait toute une technique mise en oeuvre pour définir la position du canot à terre, plus ou moins haut en fonction du temps, de l'emplacement plus ou moins abrité et de l'appréciation du propriétaire. L’équipement des coffres comportait aussi une pelle nécessaire pour aplanir ou creuser une tranchée dans les galets « fe escart » souvent accumulés en monticule par les vagues et formant obstacle à la mise à l’eau. En été, entre la sortie du matin et celle de l'après midi, le canot était laissé sur un « pal », moitié dans l'eau, moitié à terre, prêt à être « abaré ». C'était beau de voir ces catalanes aux formes élancées prêtes à reprendre la mer. Quant il fallait haler un canot les gens s'entraidaient.

 

D'assez nombreux pêcheurs possédaient un vivier sur corps mort devant la pointe de la Basse sous le vent de l'île Petite, dans lequel au retour de la pêche ils entreposaient les homards et les langoustes prises dans les nasses souvent mouillées face à la « Trona » (au coeur de la réserve actuelle). A l'époque la langouste était un mets noble et la « llagostada » était le couronnement des fêtes familiales, notamment pour le 15 août, tradition perdue actuellement sauf à Collioure. Les pêcheurs-marins, dont la plupart avaient fait le tour du monde car traditionnellement les banyulencs faisaient leur service militaire dans la Royale, cuisinaient eux-mêmes leurs prises et faisaient des civets de langouste délicieux à l’aide du rancio local.  Hugh Johnson a d’ailleurs dans son premier Atlas Mondial du Vin, cité comme cas d’espèce le civet de langouste au Banyuls. A noter que ces viviers n'étaient jamais vandalisés car il y avait une vie de l'aube à la nuit sur la plage et chacun respectait son voisin.

 

Une précision de Jacques Centelles :

Au sujet des viviers, c'est exact, mais les viviers étaient généralement destinés uniquement aux langoustes. S'il y avait un homard, il était mis dans un vivier à part, et on ne pouvait mettre qu'un seul homard dans un vivier, car c'est un solitaire. Deux homards dans un vivier ou dans un aquarium s'entretuent ! Le couple ne s'unit qu'à la période d'accouplement (septembre-octobre) et se sépare aussitôt après. La ponte a lieu 10 à 11 mois plus tard.

 

  La forme des « llaguts », pointue à l'avant et à la poupe (pas de tableau arrière) et « rasiers » offrant une faible prise au vent (peu de fardage), résultait d'une longue expérience forgée au fil du temps, elle était adaptée aux conditions de la mer dont l'état variait souvent en fonction du régime des vents fréquents sur nos côtes. Les embarcations pontées ou demi pontées étaient toutes pourvues d'avirons « rems » ce qui les rendaient très manoeuvrables au milieu des rochers, pour la pêche des oursins, pour atteindre un endroit d’accès difficile ou pour mouiller des filets. La coque, faite en bois résistait mieux que le plastique actuel aux chocs contre les « seces » ou  les « escolls » qui ne manquaient pas de survenir lorsqu’on « flouchègeait » (pêche à la traîne) au ras des rochers par fort vent de garbi en pêchant le loup « llobarro ». Il y avait d’ailleurs une « seca » (rocher immergé à faible profondeur) entre « Cap d’Ona » et le « Reco LLarc » qui s’appelait le « Trenca Timos » parce que la catalane au fond assez plat passait sans encombre mais le gouvernail était arraché si on ne prenait pas la précaution de le soulever légèrement au passage.

 

Les bateaux étant tirés à terre, leur coque était pourvue d’un petit orifice de vidange qui permettait d’évacuer les eaux de pluie,  «le duïl » obturé de l’intérieur. Le maintien du bouchon qui laissait parfois à désirer occasionna plusieurs fois des scènes cocasses à bord, surtout quand les occupants du bateau ne savaient pas nager ! La réglementation concernant l’équipement du bateau était inexistante, pas de matériel de sécurité, sinon celui que la raison commandait d’emporter, je me souviens avoir pris la mer avec des amis de mon père qui ne savaient pas nager et avaient amené avec eux des chambres à air gonflées de camion qui étaient très encombrantes. Le nombre de passagers n’était pas non plus limité comme actuellement en fonction des caractéristiques du bateau. A ma connaissance il n’y eut pas plus d’accident qu’actuellement, sinon moins, les banyulencs étant des hommes expérimentés sachant prévoir le temps, la météo locale de l’époque étant très approximative ou inexistante.

Voici Albert deux photos où l'on voit moi-même pliant le "cap de talle" et  le Rosita sur un pal un soir d'été en 1954 complement-1.jpg 

 

 

complement-2.jpg

 

A cette époque la pression humaine était en équilibre avec les ressources halieutiques. Ceci changea avec la construction du port et on peut regretter que celui-ci ne fût pas construit hors de la baie comme à Port-Bou par exemple, ce qui aurait permis de conserver les catalanes sur la plage comme à Calella ou à Cadaquès par exemple, de préserver un coin paradisiaque, plage de sable fin devant le Grand Hôtel et de conserver l’empreinte de Vénus (forme de la baie) qui a inspiré tant de poètes !

 

 

Voilà une partie des souvenirs qui me viennent à l’esprit. Je suis sûr que d’autres que moi, pêcheurs et marins passionnés, pourraient mieux retracer cette époque où les vignerons étaient souvent aussi des marins dans le sens noble du terme.

 

 

Avis aux spécialistes  il faudrait rédiger un dico d’aqui des termes catalans « ampurdanais » touchant aux embarcations et à la navigation !

 

Cher Jean-Pierre, voilà pour te remercier une photographie d'Albert et Jacquie Brugué qui montre ton village dans les années 50, avec la plage qui a la forme des "l'empreinte des charmes de Vénus"

 

012-La-baie-avant-le-port.jpg

 

Au sujet des viviers, c'est exact, mais les viviers étaient généralement destinés uniquement aux langoustes. S'il y avait un homard, il était mis dans un vivier à part, et on ne pouvait mettre qu'un seul homard dans un vivier, car c'est un solitaire. Deux homards dans un vivier ou dans un aquarium s'entretuent ! Le couple ne s'unit qu'à la période d'accouplement (septembre octobre), et se sépare aussitôt après. La ponte a lieu 10 à 11 mois plus tard.

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 13:44

 

Photos Albert Brugué

 

Cet homme est une légende de Banyuls. Il était maçon. Son vrai nom était Suréda. C'était un colosse qui impressionnait par sa force et son comportement. Ceux qui l'ont connu ont tous une anecdote sur lui à vous raconter. Manger et boire sont des verbes qui avaient avec lui une autre dimension. Je vais attendre des témoignages pour vous les rapporter.

 

12 capatas visage

 

 Je vois bien cet homme dans un film de Pagnol avec Raimu et Fernandel !

Ci-dessous suite à des informations Albert et Jacquie Brugué il y a Capatas, un chevrier et Pierre Maso.

12-capatas.jpg

 Ici il s'agit d'une cargolade. Toujours élément central, il montre semble-t-il deux bouts de saucisse. Le mégot est toujours là, au coin des lèvres !

Infos récentes Brugué : Il s'agit de la fête du 1er mai de l'entreprise de maçonnerie Sanchez, cargolade 1955.

En partant de la droite de la photo :  Guisset père, Antoine Sanchez, Pierre Maso, Martinez dit "el gravat", le fils Guisset, Capatas, Claude Martinez, Paco, Rouillard, Jean Brugué, et accroupis : Génis Solés et Henri Martinez  dit Chouti devant Capatas, et Pastouret un chévrier de Ferrer, et derrière Capatas Robert Sanchez et Jude.

Note : On appelait "gravat" celui qui avait sur le visage des cicatrices de varicelle.

13-cargolade-corrige.jpg

 

 

Photo A. Callis : La maison où habitait Capatas.

capatas-maison.JPG

 

Côté mer il avait mis ces carreaux, je vais essayer de voir de près ce que ça représente !

 

capatas.JPG

 

  A mon avis c'est écrit en arabe.

Et Capatas ne connaissait pas l'arabe !

J'ai pu monter sur le balcon et faire ces photos

grâce à l'amabilité des nouveaux propriétaires de l'étage,

un couple de Suédois charmants,

qu'ils soient les bienvenus à Banyuls.

Qui traduira ?

 

 

  capa-1.JPG

 

 

 

 

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capa-2.JPG

 

 

 

capa-3.JPG

 

  Etrange, n'est-ce pas ? Je me suis penché de plus près sur ces céramiques et je me suis rendu compte que la deuxième écrite en arabe est identique à la première mais placée à l'envers ! Comment ne pas avoir remarqué cela tout de suite ? Celui qui les a placées n'a pas remarqué qu'il s'agissait d'une écriture.

Fatima m'a donné  la traduction : Cela signifie à peu près qu'il n'y a pas  plus grand que Dieu.

Mais, m'a t'elle ajouté, ce type de céramique n'est pas habituellement sur le mur des maisons particulières mais dans les lieux de prière, les mosquées par exemple.

Revenez à nouveau sur cette maison de Capatas : remarquez sa forme cubique, son toit en terrasse comme toutes les anciennes maisons des médinas, et à deux angles de cette terrasse une petite sphère comme en haut des mosquées. Avec en plus des invocations à ALLAH...Je me demande si notre Capatas ne s'est pas inspiré d'un style maghrébin ...Mais d'où a t il donc sorti tout ça ?

Nous avons une chance incroyable qui nous permet d'ajouter le 19 juillet 2014 le texte suivant qui est  l'avis d'un compatriote banyulenc, Claude Beringuie, licencié d’arabe, ayant travaillé au Maroc et y effectuant toujours de fréquents séjours.

"Il s'agit de calligraphie arabe dont les caractères sont un peu déformés dans un but esthétique et certains sont omis. Effectivement le même verset est inscrit à l'envers. C'est un zellige provenant d'une mosquée sachant que l'abbatiale de Conques  sur son tympan présente un ange ayant la même inscription sur une aile et que le titre de doctorat de Kant la porte aussi. Ce n'est pas forcément musulman si on s’en tient à ce seul verset qui proclame l'unicité divine. < la Ilaha illa Allahou > ( la= pas. Ilaha. = de divinité. Illa  excepté  Allahou   Dieu) . Mais c'est souvent la première partie d'un distique plus long: wa muhammad rassulu allahi= et Mohammed est l' apôtre de Dieu. C'est la chahada c.-à-d. la profession de foi dont le seul prononcé vous fait ipso facto musulman. On la murmure à l'oreille du nouveau né et le mourant essaie de la réciter jusqu'à son dernier souffle puis les témoins la récitent pour lui jusqu'à sa mort. "

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zellige

Il faut encore chercher le sens des Lions couronnés...Mais qui va savoir ?

Une intervention de Martine :

 les armes de Ferdinand d'Aragon, et si Capatas s'en était inspiré ??

 

 

 

Capatas a servi de modèle à Aristide Maillol pour le monument aux morts.

Voilà l'oeuvre :

capatas.JPG

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:40

Si ces lavandières savaient qu'on les a appelées des "lessiveuses" elles nous arracheraient les yeux !!
Copie-de-img688.jpg

Mais quel est donc ce mur à gauche ?
Copie-de-img689.jpg

lavandieres.jpg
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