Le blog de Albert CALLIS

                     Documentaire - Voyage dans la symbolique romane

Modeste contribution à la recherche de celui qui,

il y a plus de 1000 ans,  

a réalisé ici une partie de son œuvre

et donc laissé pour nous

     une parcelle de son cœur.    

 En guise de prologue

Références : http://symboliqueromane.canalblog.com/

"Toutes les églises romanes sont construites sur des lieux qui étaient déjà à l’époque néolithique des lieux de rendez-vous, de rassemblements, de rencontres, de  réflexion, de communions, de sacrifice et de guérison.

Des lieux situés à des carrefours, à la croisée des chemins.

D’après l’enseignement symbolique de toutes traditions, un carrefour est, pour celui qui s’y trouve placé, un véritable centre du monde, un lieu privilégié, où un arrêt est toujours de rigueur.

Comme si une pause de réflexion, de recueillement sacré, voire de sacrifices était nécessaire avant de poursuivre son chemin.

Le carrefour est aussi un lieu d’espérance, il offre souvent aux voyageurs égarés une nouvelle chance de retrouver le bon chemin.

En Gaule, sous l’occupation romaine, les lieux sacrés qui se trouvaient être loin de toute habitation, devinrent des lieux de refuge des chrétiens persécutés pour leur foi.

Et beaucoup d’anachorètes (des ermites) s’installèrent dans ce qui devint les premiers « ermitages » sans doute parce qu’à cette époque on se souvenait encore que depuis l’âge de bronze ces lieux ont été placés sous la protection d’Hermès.

Hermès, le messager par excellence, que Zeus avait choisi comme moyen d’échange entre les mondes infernaux terrestres et célestes.

L’initiateur, le conseiller avisé, le guide des hommes en quête de changement et de spiritualité.

Hermès à qui les grecs avaient donné le nom « d’Euaggelion » à l’origine du mot « évangile » qui signifie « le messager de la bonne nouvelle »

Il était souvent représenté portant un agneau sur les épaules.

Pour les bergers égéens il était « le bon pasteur »"

Bien que notre modeste Rectorie soit loin d’être une basilique, je vous invite à continuer de lire des extraits de ce même site :

"En ce temps-là, n’importe qui ne pouvait pas faire n’importe quoi. Il ne suffisait pas de savoir intellectuellement une chose pour prétendre la connaître.

On ne comprend que ce que l'on a personnellement expérimenté dans son cœur et dans sa chair.

On ne peut donner que ce que l'on possède, comme on ne peut comprendre que ce que l'on connaît déjà.

On ne voit plus (actuellement) dans une église que son côté extérieur. On n'admire que son architecture, la beauté des matériaux, la richesse de ses ornementations et le savoir-faire de ceux qui l'ont construite.
Dans un monde de plus en plus matérialiste qui croit de moins en moins en Dieu, chercher dans des réalisations architecturales l'application de rapports prétendus « divins », relève de l'ignorance, de l'irréalisme et de la fabulation.

Et cependant, dans nos églises romanes, comme dans nos cathédrales, malgré toutes les dégradations que le temps et de malencontreuses restaurations ont pu leur faire subir, l'application du mystérieux savoir des anciens bâtisseurs subsiste encore.

Ce que nous croyons savoir sur les origines de l'architecture religieuse en occident, et plus particulièrement sur la construction de nos basiliques romanes, est sûrement en grande partie erroné.

Le temps est maintenant venu de changer notre regard sur ces chefs-d'œuvre du passé.

Une église romane, avant d'être un lieu touristique que l'on visite comme un musée ou un château, est avant tout un espace sacré destiné au culte et à l'épanouissement spirituel des chrétiens qui la fréquentent.
Un lieu prédestiné où se réalise depuis le moyen-âge le mystère de l'incarnation, un lieu miraculeusement préservé où tout homme peut encore être transfiguré,

 où chacun, dans la mesure où il le veut, peut toujours accéder à la plénitude de vie à laquelle il aspire."

Posté par trilloux à 19:01 - 16 - LE SAVOIR DES BATISSEURS ROMAN

Dans l'église actuelle ci-dessous il n'y a plus le bâtiment de droite ci dessus qui semble avoir une sorte de grande fenêtre au niveau des cloches

Nous retiendrons cette dernière partie comme fil conducteur de notre recherche :

Une église romane, avant d'être un lieu touristique que l'on visite comme un musée ou un château, est avant tout un espace sacré destiné au culte et à l'épanouissement spirituel des chrétiens qui la fréquentent.
Un lieu prédestiné où se réalise depuis le moyen-âge le mystère de l'incarnation, un lieu miraculeusement préservé où tout homme peut encore être transfiguré,

 où chacun, dans la mesure où il le veut, peut toujours accéder à la plénitude de vie à laquelle il aspire."

Nous allons maintenant vous rappeler son histoire et celle de son nom.

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=66016_2

Voici l'histoire selon Monsieur Blazy :

Note : Sur ce dessin (qui semble être une copie de la photographie déjà présentée) on retrouve le bâtiment qui monte jusqu'aux cloches.

 Nous découvrons ici une histoire émouvante.

Nous retiendrons en priorité qu'il s'agit au départ de Saint Jean l'Evangéliste (et non le Baptiste qui sera le nom de l'église actuelle) et la présence des moines de Saint Jean de Jérusalem qui tenaient l'hôpital des pauvres construit au XIIème siècle au bas de la colline du Puig del Mas. Nous sommes attentifs au fait qu'il y avait un puits et un bassin ainsi qu'une place détruite par le passage de la voie ferrée. Il est dit quelque part que l'on dansait sur cette place. En effet le talus de la voie ferrée qui a supprimé la place est très proche de cette église. Une cinquantaine de mètres.

                 "L'église apparaît dans sa grave et sereine beauté"

                         Imaginez que vous êtes 1000 ans en arrière !

         Voilà ce que voyait le profane paysan et pêcheur quand il arrivait sur les lieux :

Et voici la reprise des sculptures par des dessins pour établir des repères aptes à servir de base à notre étude.

      Il est certain que des travaux de restauration ont été accomplis. 

Par contre il ne me semble pas possible de changer des sculptures de place puisque leur forme est destinée à être placée en un seul point de la courbe et que tout déplacement ne correspondrait pas à l'ogive.

      Travaux de restauration selon les repères ci-dessous.

                       Il semble qu'il y ait ici un décalage.

      Et voici donc la Clé de Voûte qui est en place mais qui semble être une pierre de l'ancien édifice remise ici entre les blocs nouveaux. Essentielle ?

Cette pierre est certainement un des éléments primordiaux de notre recherche :

      Nous reviendrons plus loin sur cette pierre particulière

et nous ferons tout notre possible pour essayer de  la comprendre.

Avec votre aide, merci d'avance !

Continuons !

Il faut dans un premier temps mettre en évidence les difficultés de notre entreprise. Certaines sculptures sont très abîmées. Pourquoi ? Soit elles sont exécutées dans une pierre plus friable, soit leur position les a plus exposées à l'érosion. Elles seront plus difficiles à interpréter, notre propre imagination va intervenir dans leur analyse, il faut en être conscient d'emblée.

Je les ai entourées de rouge : Voici les deux premières.

Celle du bas, la première à gauche fait penser à une tête d'enfant d'autant plus que la dernière à droite semble représenter un vieillard barbu. En tout cas il s'agit bien d'une forme sphérique posée sur autre chose, comme une tête sur un corps. Pourquoi une tête d'enfant ? A cause du vieillard du côté opposé. Idée de début de vie à gauche et de fin de vie à droite...

La deuxième semble représenter deux personnages dans un lit, le plus grand serait l'homme, le plus petit la femme.

L'idée d'accouplement ou de lit conjugal semble évidente surtout que cette sculpture est au dessus d'un homme montrant ses parties génitales.

   Celle-ci pose problème car très altérée par le temps. Avec Jean nous avions pensé à une tête, peut être d'animal, de cheval ? Ou alors à une tête couronnée ? 

Le plus grand mystère entoure cette sculpture. Il y a un semblant de symétrie axiale...Nous y reviendrons.

Une sphère brisée par le temps ou par un acte volontaire ?

Et notre mystère au sommet de l'arche.

Et voici la dernière pierre usée. Beaucoup y voient un escargot !

Pas de panique, nous allons les revoir chacune à leur tour, avec le temps indispensable à les analyser.

                En essayant de comprendre ce qu' "IL" a voulu dire.

                                   Sans savoir qui "IL" est !

Nous pouvons retrouver les dessins de ces objets mystérieux. Mais ils ont été réalisés à partir de certaines photographies faites sous des angles de vues particuliers. Depuis il y a eu d'autres photos et le dessinateur ne voit plus les choses de façon tout à fait identiques. Il va donc reprendre chaque image à la lumière de ces dernières prises de vue. Nous les attendrons patiemment avant de continuer? Voici en attendant les premières.

Quelques remarques avant d'examiner le travail en détail :

Il semble exister une sorte de volonté du sculpteur pour nous conduire vers l'idée d'une forme circulaire sphérique et parfois spiralée.

Un cercle simple est dans l'image du serpent.

Pour les sphères on imagine un fruit, une graine, mais "IL" a représenté parfois des écailles, comme des pignes de pin...

Les spirales sont visibles sur certaines sphères, on les retrouve aussi accentuées dans les cornes des béliers.

Cherche t il à nous amener dans le monde des symboles ou se contente t il de reproduire des images de la vie de tous les jours des gens de son époque ?

Passons à l'analyse cas par cas. J'ai mis en ligne récemment d'autres photographies que j'avais réalisées il y a de nombreuses années montrant des sculptures en meilleur état. A leur examen le dessinateur a affiné ses premiers dessins. Ceci a deux conséquences sur le dessinateur : D'abord les détails du dessin sont plus précis et ensuite son interprétation imaginative a été stimulée. Celui qui examine chaque sculpture se doit de regarder l'oeuvre photographiée, de se faire ensuite une idée personnelle et enfin de vérifier si sa propre interprétation est compatible avec le dessin. Surtout ne pas partir du dessin dans la recherche pour ne pas se laisser influencer dès le départ.

Première image :

Très usée car friable, la pierre se fissure également. Incontestablement c'est une forme sphérique supportée par "autre chose" Un corps à grosse tête ?

Suite aux photos plus anciennes voilà le nouveau résultat :

      Et pour terminer la même sculpture située dans l'ensemble :

      Voyons d'abord l'avis de l'expert. Nous partirons du principe que c'est le premier à retenir. Nous ferons le bilan à la fin. 

L'expert écrit :

Allez-y, cogitez ! Merci d'avance de vos commentaires.

Personnellement je reviendrai sur l'avis de l'expert :

 Cette remarque me convient parfaitement. En effet ce n'est pas d'un grand Maître dont nous suivons la trace, mais simplement d'un homme comme vous et moi, simple, peut être frustre, qui maniait mieux que les autres le ciseau et le maillet. Sa dextérité était limitée, sa connaissance de la Bible rudimentaire, peut être lui imposait-on le sujet de chaque sculpture. Parfois les moines faisaient eux-mêmes le Travail. Peut-être était-il natif du village ? 

Mais, quelqu'il soit, c'est à lui que nous nous adressons car c'est sa main qui guidait le ciseau. Ce sont donc des racines du village, trace de gens simples, paysans et pêcheurs, braconniers, peu instruits en religion, que nous mettons sous vos yeux, simplement pour les imaginer portant un corps en terre en écoutant le glas. Et ceci en 1100 et quelque...

Mais Jean a mis en évidence une croix sur sa poitrine. C'est une incontestable découverte. Jean évoque à partir de cette croix un message du type Pélerin. Il est vrai que récupérer les lieux saints était un objectif impératif de l'époque des croisades. Croisés, Hospitaliers, Ordres chevalesresque de St Jean de Jérusalem, le  personnage de gauche ci-dessous semble correspondre car aucune coquille de St Jacques ne figure dans les sculptures répertoriées. Les deux pélerins évoquent la marche ou plutôt la démarche  du croyant. Vers Jérusalem. Que cette Jérusalem soit la terrestre du Pélerin "lamda" ou la Jérusalem céleste de celui qui dépasse notre niveau spirituel. Le niveau du Maître dont une main tenait le ciseau et l'autre le maillet !

Il y a eu plusieurs incidences pour cette tête de bélier ou de taureau avec des cornes spiralées. On se demande ou finit la corne et ou commence l'oeil !

Mais au fur et à mesure notre attention a été attirée par un détail qui nous avait échappé depuis le début. Jean a découvert un triangle sur le front. Au début je n'y croyais pas trop, je pensais à un artéfact dû à l'usure de la pierre, mais j'avoue que cette forme triangulaire (équilatérale) me pose problème.

Voici le nouveau dessin issu d'un crayon inspiré. 

Le hasard fait-il  curieusement les choses ou l'artiste a-t-il cherché à symboliser la Sainte Trinité ?

A vous de voir !

Notre recherche est suivie de façon bienveillante par des spécialistes !

Qu'ils soient remerciés de leur aide. Nous progresserons, grâce à eux et à vous si vous nous aidez aussi. Voici l'avis de Sophie :

"Je relisais ce que vous avez écrit sur votre site sous le nominatif "bilan" sur l'église la Rectorie de Banyuls sur mer.

Il me vient une idée concernant l'élément central, le drôle de décor en forme de fleur aux pétales très écartés.

Si on part du principe que cet élément est à sa place originelle donc au centre du plein cintre, il pourrait s'agir du signe du cancer au solstice d'été. En général il est placé au centre d'un zodiaque mais ce n'est le cas que dans moins de 30% des églises en fait, il est souvent isolé ou accompagné d'un ou deux autres signes. 

Il faudrait alors penser que l'ensemble de la voussure serait consacrée aux activités humaines, pourquoi pas imaginer alors que les "boules" seraient différentes sortes de production végétale existantes sur votre territoire comme en saintonge où ce sont les travaux des champs qui sont mis en valeur.

Les humains présents pourraient être les représentants symbolisant d'autres signes (le couple, les gémeaux par exemple. essayez de voir avec les différents articles que j'ai écrit sur les zodiaques de saintonge si vous pourriez y trouver une sorte de logique.

Par exemple ce que l'on pourrait prendre pour une pomme de pin pourrait en fait etre une grappe de raisin (mois de septembre - vendange)

http://art-roman-esla.over-blog.com/article-sur-le-zodiaque-12-12-cancer-73456449.html

Comme il y a des claveaux vides, il doit manquer des éléments de lecture, à la période romane tous les claveaux étaient décorés (ou tous vides).

Une piste de plus.

J'ai demandé à une relation plus spécialisée sur le mythe d'Adam et Eve ce qu'elle pensait de mon hypothèse, Cela lui parait possible mais elle trouve qu'il manque beaucoup d'éléments pour confirmer sans fausse note !

Bonne lecture

sophie "esla"

bonne continuation"

A propos de l'hypothèse supposant que 3 est une graine je ne peux céder au plaisir de vous offrir une partie d'un message reçu ce matin :

        "La Parole de Dieu peut devenir en toi une semence vivante,

                          si tu la lis avec attention, si tu y réfléchis,

                             si tu la mets en pratique dans la vie…"

(Extrait de ‘miettes d’évangile’)

                                                 Père Roger Vergé.

Pour voir la correction de ce dessin allez plus bas dans l'article.

C'est la moitié d'une sphère avec un centre et une division en 4 parties ou "tranches" Un fruit ? Lequel ? Il y avait des orangers dans cette plaine. Des melons ?  Faut-il chercher le symbolisme de la sphère divine divisée par le 4 terrestre ? Je ne le pense pas et je serai plutôt d'accord avec les conseils des spécialistes qui nous proposent de chercher des choses bien connues des paysans du coin. Soudajn je pense à une actinie fréquente sur les rochers de Banyuls en eau peu profonde;

                           Voyez "tomate de mer" sur Google

et voyez aussi                                     

  http://www.flickr.com/photos/ppl2a/2638824652/lightbox/

Le melon, notamment le melon d'eau, pourrait symboliser le monde végétal rampant opposé à l'élévation que procure la spiritualité.

On sait aussi qu'on en faisait des gourdes pour conserver l'eau, c'est à dire la parole, la Parole...L'eau qui baptise ?  Hypothéses farfelues ?

      Je ne pense pas que cela puisse être une kippa ? Et pourtant... Non, je rêve...

                Suite à une série de photographies retrouvées dans les archives

Nicolle nous propose maintenant le dessin suivant :

Ceci est très important car il fait passer d'une symétrie 4 à une symétrie 5 qui est bien celle de l'oursin. Un oursin ouvert présente l'image parfaite de l'étoile à 5 branches et son symbolisme peut ici être intéressant à envisager.    

Squelette d'oursin :

      Oursin fossile et oursin ouvert avec la symétrie pentagonale.

Je vous rends la parole !

Symbolisme de l'oursin :

http://www.arbre-celtique.com/approfondissements/symbolisme/animaux.php

C'esr presque une sphère. Trois autres lui ressemblent. On dirait qu'elle a des écailles. Je pensais à une pigne de pin. Mais la discussion reste  ouverte puisque les poissons ont aussi des écailles. Pourtant leur distribution est ici circulaire ou même éventuellement spiralée. Un artichaut ?

Si la fente n'est pas due à l'usure on pourrait aussi penser à une tête de congre ou d'anguille ? 

L'expert dit la même chose que pour l'image 3.

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Mais voici une contribution de Jean intéressante pour notre recherche :

Jean écrit :

"La Vierge de Tréminou montre à l'Enfant une pomme de pin, emblème de fécondité.

Jésus, qu'elle tient sur son bras gauche, pose l'une de ses mains sur une pomme.

De ces deux fruits se dégage tout le symbolisme de la mission salvatrice attendue depuis le péché originel.

-- La pomme de pin, compacte et difficilement putrescible, représente dans l'art roman la longévité et souvent, la vie éternelle.

Une pomme de pin, symbole eucharistique. 

L’Eucharistie est le repas du ciel, don de Dieu, le pain vivant venu du ciel (Jn 6,31), fruit du ciel.
le baptisé qui se nourrit du Christ, fruit de la Croix.

-- La pomme de pin est le fruit de l'Arbre de vie. 

"Il est remarquable que jusqu'au 8ème siècle au moins les chrétiens répugnaient à représenter le crucifié sur la croix. Pour l'éviter ils représentaient la croix nue ou utilisaient des figures de remplacement, en particulier l'agneau.

 Cet usage était tellement général qu'en 692, le concile de Constantinople a décidé d'intervenir afin de l'inverser : « Pour que la perfection soit exposée à tous les regards, même au moyen des peintures, nous décidons qu'à l'avenir il faudra représenter dans les images le Christ notre Dieu sous la forme humaine à la place de l'antique agneau » (Canon 11). Il a cependant perduré jusqu'au 13ème siècle."

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      Je retiens surtout "Pomme de pin fruit de l'arbre de vie" et  

symbole de la mission salvatrice attendue depuis le péché originel.

Arbre de vie, péché originel, il faudra donc essayer d'interpréter le message selon ces signes qui apparaissent. Nous progressons. Le sculpteur veut-il évoquer la création, le paradis et le péché originel ? Ce serait l'évocation de  l'Ancien Testament pour commencer ?

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      Complément du 9 août 2012

http://www.catho-poitiers-centre.fr/dossiers/dossiers.php?val=673_croix+vie

En effet, la pomme de pin, compacte et difficilement putrescible, représente dans l'art roman la longévité et souvent, comme ici, la vie éternelle. Pour renforcer encore cette dimension d'éternité, la pomme de pin déborde même du cadre de la corbeille du chapiteau qui, symboliquement, délimite l'espace de notre temporalité, et une large entaille arrondie est réservée en creux dans le tailloir pour manifester l'ouverture sur l'éternité.

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Cette cinquième sculpture est peut être la clé des quatre premières.

Nous devrons l'analyser avec attention. C'est le verbe de la phrase, à mon avis du moins.

Ceci ressemble à un socle, une sorte de colonne, portant une pierre.  Sa forme n'est pas normale. Elle ressemble à un objet actuel bien connu ; un bouchon de champagne ! Un champignon...

On peut penser à une meule, avec la pierre supérieure servant à broyer... Ou encore des fonts baptismaux... Jean le Baptiste ? Mais le haut serait alors plus grand que le bas.

Mais si c'est une colonne portant une pierre, pourquoi cette forme particulière à base large et à col ? 

Serait-ce un autel pour un quelconque sacrifice ?  

Je pense soudain à une phrase bien connue de Jésus : "Pierre tu es pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église"

 Versets du chapitre 16 de l'Évangile de Matthieu.

La discussion reste ouverte. Mais j'ai encore des idées...

Avant de penser au sens de cette sculpture je vous prie de lire l'article suivant :

           http://www.beyond-the-pale.org.uk/jacquesMartin.htm

Le sculpteur nous indique bien que les organes génitaux masculins sont tenus avec le bras gauche et la main gauche les enroule. Comme pour les exhiber.

Le corps situé au dessous n'est pas représenté, pas de membres inférieurs. La tête a subi des dégradations 

      On diraît trois sphères identiques posées en triangle. Mais le symbolisme génital domine.

A mon avis il doit y avoir un lien avec la circoncision. Pratiquer la circoncision c'est être Juif ou Musulman pour les Chrétiens de l'époque. La circoncision ne permet pas de marcher vers Dieu ? Il semble que le personnage soit pourvu d'une barbe, donc ce n'est pas un enfant.

L’interprétation la plus fréquente, dans les civilisations où la circoncision a lieu à la préadolescence, considère la circoncision comme un rite initiatique permettant à l’enfant de passer à l’âge adulte.

L’Ancien Testament fait d’Abraham et de sa famille les premiers circoncis ; lorsque Dieu apparaît à Abraham, il lui indique ainsi les termes de son alliance avec lui et sa postérité :

« Et voici mon alliance qui sera observée entre moi et vous, et ta postérité après toi : que tous vos mâles soient circoncis.
Vous ferez circoncire la chair de votre prépuce, et ce sera le signe de l’alliance entre moi et vous.
Quand ils auront huit jours, tous vos mâles seront circoncis, de génération en génération. »

Les Églises catholiques³⁵ et orthodoxes, loin de nier ou de minimiser la circoncision de Jésus, la célèbrent au contraire le 1^er janvier, soit sept jours après le25 décembre, date fixée, par convention, au quatrième siècle pour la célébration de sa naissance. Le 1^er janvier est appelé la fête de la Circoncision ou la Circoncision³⁶. La scène de la Circoncision est fréquemment représentée dans l’art du Moyen Âge. Le Saint Prépuce fut vénéré en tant que relique, que certaines églises affirmaient détenir.

Ainsi nous revenons à Abraham et ceci peut être lié à l’agneau.

      Que nous a dit l'expert ? 

 image 6 : les images de personnages présentant leurs attributs sexuels sont très fréquents sur les édifices romans, héritage très ancien que les entailleurs romans n'ont pas manqué de préserver. Toutes les églises dites "rustiques" présentent des éléments sexués. Il existe pas mal d'articles d'analyse du sujet. Même des plus grandes plumes de l'art roman. Cela rejoint l'idée de la vie quotidienne évoquée précédemment.   

Quelques pistes dues aux lecteurs :

Jean : 

 Albert, avez-vous repéré cette croix sur le front de "notre Juif" ? Comment interpréter ce signe ?Je vous renvoie l'image 6. L'agrandissement de la zone montre une croix pas très régulière, mais c'est une croix !

Merci Jean, c'est une croix qui a tourné si ce n'est pas de l'usure de la pierre.

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                Alors, à ce stade de l'analyse, que pouvons-nous dire ?

                        Quel serait le message initial de 1 à 6 ?

En évitant pour le moment de fouiller ces sculptures par un symbolisme raffiné, il y a  une base indiscutable qui apparaît :

L'enfant naît, c'est une brebis du troupeau qui doit entrer dans l'église.

Les fonts baptismaux de l'église reçoivent l'enfant nu. Ici c'est un enfant mâle.

Le fait qu'il ait une croix sur le front suppose qu'il s'agit d'un baptême postérieur à la crucifixion.

Le fait qu'on montre ses organes génitaux tenus de la main gauche veut peut être dire que le baptême remplace la circoncision.  

Nous passons ici de l'Ancien au Nouveau Testament.

Voilà mon analyse actuelle bien entendu critiquable mais je vais publier toutes les autres analyses qui me parviendront.

Que vous allez m'envoyer chers lecteurs.

Pour rentrer dans le troupeau des chrétiens et faire partie de l'Eglise il faut passer par le baptême.

On peut imaginer que la suite des sculptures va concerner les autres sacrements que l'église catholique propose. 

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Seuls ceux qui acceptent ces sacrements pourront faire partir du peuple élu, de l'Eglise dont ils franchiront la corde qui défend ceux qui sont à l'intérieur.

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Dans le cas où le Maître aurait voulu transmettre secrètement un message  réservé à des pélerins initiés, c'est à dire proposer une lecture symbolique de son oeuvre, on pourrait se demander s'il ne leur offre pas ici une évocation de l'Ancien Testament. En effet la lecture des textes de la Bible concernant Abraham permettent de retrouver notamment : un enfant nouveau né, un agneau qui a été sacrifié à sa place, l'axe du monde qui passe par le Temple du Rocher (Dôme du Rocher) et la nécessaire circoncision imposée par Dieu au Patriarche et à sa descendance.

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      Vendredi 28 septembre 2012.

Je reviens longtemps après ce que j'ai écrit ci-dessus sur cette sixième image.

Le sculpteur doit se tordre de rire. Nous sommes nuls et de très bas étage. Nous avons des yeux et nous sommes aveugles !

Nous lisons au premier degré. Pardon de vous avoir égarés, chers amis du blog.

Je viens de constater des évidences sur cette sculpture. 

Tout m'est venu par hasard en faisant un geste, mais voyez d'abord l'image suivante :

Si les personnages ramènent l'avant-bras gauche selon la ligne rouge C sans bouger le coude, cet avant bras trouvera sa place au niveau du nombril.

Le sculpteur a dessiné ce geste, par conséquent il est exclu que ces boules soient assimilées à des organes génitaux masculins. Ils sont plus bas.  D'ailleurs le sculpteur n'a représenté le personnage qu'au dessus de la taille. De plus ce sont trois sphères identiques. Mises de telle façon qu'elles évoquent une trinité. De la taille approximative d'un petit melon. Ou 3  pains...Je suppose qu'il récolte de la main droite et qu'il dépose le fruit de sa cueillette entre bras gauche et ceinture.

La position de sa tête semble montrer qu'il regarde le ciel. Le symbolisme deviendrait alors celui d'une offrande de récolte à Dieu, ou la louange à Dieu qui envoie la nourriture céleste.

Je vous laisse le choix !

Encore un complément sur l'image 6 découvert le samedi 13 octobre 2012. Je viens de trouver cette image de la multiplication des pains.

Il les tient également de la main gauche et il y en a trois. 

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Mon avis : Le deuxième sacrement.

Un homme et une femme unis par les liens du mariage : le mariage est après le baptême le deuxième sacrement de l'église.

           http://www.portstnicolas.org/l-eglise-5/les-sacrements/Reflexions-generales/Trilogie-historique-messe

« La famille chrétienne, parce qu’elle est issue d’un mariage, image et participation de l’alliance d’amour qui unit le Christ et l’église, manifestera à tous les hommes la présence vivante du Sauveur dans le monde et la véritable nature de l’église, tant par l’amour des époux, leur fécondité généreuse, l’unité et la fidélité du foyer, que par la coopération amicale de tous ses membres. »

L'avis de l'expert : 

Deux personnages (allongés non) debout, côte à côte oui, à savoir ce qu'ils font ?. Difficile à dire. Un des deux semble plus important que l'autre, on pense à homme et femme, un couple probablement, cela rejoint encore la quotidienneté. Il existe aussi beaucoup de représentations de ce genre sur les églises romanes de petites envergures.

      Le signe des Gémaux ?

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Image 8

Similitude avec la 4, c'est une sphère centrée.

Fruit a écorce, graine, comme le précise le spécialiste, toutes les hypothèses seront les bien-venues.

La sphère ne va pas tarder à se rompre, on distingue la faille inexorable !

A gauche les têtes des deux époux à mon avis supposés représenter le sacrement du mariage.

On retrouve plusieurs fois la même forme sphérique plus ou moins abîmée.

Ici notre N° 8 à gauche semble identique à la sphère de l'extrême droite.

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Image 9

Difficile à interpréter dans cet état !

Le signe du Bélier ?

Probablement une tête de bélier dans une pierre friable bien abîmée par le temps et la pluie 

Ou la tête de Saint Jean ?

L'avis de l'expert

Image 10 

L'image 10 est la dernière avant le décalage des autres pierres centrales marquées d'une croix rouge. Comme si ces dernières avaient été posées plus tard lors de réparations. Le décalage est très net surtout à droite.

Interprétation par dessin de Nicolle.

      J'ai eu la curiosité de redresser l'image. je penserai alors à une sorte de pilon pour écraser du grain ou du raisin.

Bref, pour moi ça reste un mystère !

Avis de l'expert : Image 10 

IMAGE 11

Une sorte de petite sphère très abîmée située sur la partie centrale qui semble avoir été ajoutée dans un deuxième temps suite à des dégradations.

AVIS de l'Expert

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Image 12

La discussion reste ouverte !  Que dit l'expert ?

"image 12" :

Toutes les analyses proposées ici sous entendraient que l'homme médiéval connaissait la perspective, ce qui n'est pas le cas. Au moyen âge on représente une symbolique c'est à dire une image qui représente un concept. Ici c'est une fleur, je ne sais pas laquelle mais visiblement une fleur avec des pétales, peut être un bouton d'or (la encore regardez saint Quantin de Rancanne !

La discussion reste ouverte. mon avis est que si une image représente un concept comme le dit l'expert, alors il s'agit d'une allégorie et non d'un symbole. Notre sculpteur joue avec son symbolisme, il est expert ! C'est lui l'expert ! Et nous sommes nuls !

Un examen attentif de ces photographies montre que les arêtes des pierres du centre, celles que je suppose avoir été ajoutées lors d'une "réparation", sont nettes et franches, sauf celles de l'image 12. Pour vous le prouver j'ai tracé en rouge les arêtes nettes afin de vous montrer la différence. La figure 12 montre une forte usure, elle faisait partie de la première construction et sa place lui a été rendue lors de la réparation.

Voyez ci-dessous ce que je veux dire en comparant les deux images suivantes et en constatant que le lieu que montre la flêche ne comporte pas d'arête :

      Découvertes sur Google

des similitudes sur d'autres portails romans.

Toujours en haut et au centre !

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Dans le texte qui suit, l'auteur explique que le crabe représentant le signe du Cancer du Zodiaque doit obligatoirement être placé au centre. Or je suis persuadé que notre image 12 a été placée au centre par obligation. Par conséquent sans savoir ce que représente notre image 12, l'idée qu'elle symbolise le signe du Cancer reste une hypothèse sérieuse pour moi. On peut avoir des opinions différentes, elles évoqueront d'autres pistes.

Si nous suivons cette piste  Zodiaque alors nous imaginons dans l'ordre logique de gauche à droite.

Bélier N° 1 (image 2) /  Gémeaux  N° 2 (image 7)  

Toreau N° 3 (image 9)  / Cancer N° 4 (image 12)

Texte trouvé sur Google :

http://art-roman-esla.over-blog.com/categorie-11567273.html

Le cancer est le signe qui sur la majorité des zodiaques marque son centre : le solstice d’été. 

Aulnay - Charente Maritime, le signe céleste du cancer à gauche est associé à la récolte

Il arrive même, comme à Aulnay, que l’obligation de placer le signe du cancer au centre ait obligé les entailleurs à modifier le rythme du zodiaque. En effet, les claveaux étant de dimensions différentes pour permettre la tenue de l’ensemble de la voussure et chaque claveau portant un signe, il aurait existé un décalage notable si le cycle avait été respecté. Le lion a donc été placé avant le cancer pour permettre à ce dernier de « trôner » au centre de la « voûte céleste » et ainsi couronner le Christ et l’Agneau Pascal placés dans des mandorles (ou amandes) au-dessous sur les voussures voisines.

http://art-roman-esla.over-blog.com/article-le-sermon-saintongeais-54525719.html

Cet ensemble iconographique se décline, complet ou partiel, sur trois ou cinq voussures en plein cintre.

Il affiche une imagerie très structurée, leçon de morale à l'intention du croyant ; celle du cycle ternaire de l’existence humaine. D’abord la vie matérielle, avec les travaux de tous les mois et de tous les jours ; puis la vie spirituelle et chrétienne avec sa nécessaire vigilance et ses luttes constantes ; enfin la vie céleste, récompense finale (cf. P.M. Tonnellier « Aulnay de Saintonge »).

Dans cette « mise en scène », on peut lire dans un ordre aléatoire (seul le zodiaque est toujours placé sur la voussure la plus extérieure du portail) :

-       Un zodiaque représentant les activités humaines mois par mois et les constellations de référence sous leur forme symbolique

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Tout me laisse penser que l'image 12 symbolise le signe du Cancer. Mais quel animal, plante, fleur ou objet a été choisi par le sculpteur pour cette évocation ? Les animaux divers peuvent être évoqués, mais celui-ci pourrait être un monstre symbolique à 7 pattes. Ou alors nous aurions 6 pattes et une queue ? ou 6 pattes et une tête ? Grenouille, crabe, tortue, l'animal évoquant ce signe est toujours  plat de forme et lui attribuer 7 "pedicules" peut servir à attirer l'attention sur le fait que le mois de juillet est le 7ème mois de l'année. Juillet, chaleur, maximum de lumière...donc maximum de foi ? Mais le Cancer débute le 22 juin... Dieu s'est presque toujours manifesté à l'homme élu par la lumière et le feu (buisson ardent)

J'avais aussi imaginé une sorte de gloire à 7 rayons. Pour rapporter cette image à une fleur il faudrait oublier sa forme heptagonale et presque géométrique.

Certains dans les commentaires ont évoqué une Jérusalem céleste. Pourquoi pas ?

http://www.secretdiois.com/en-haut-en-bas/le-jardin/

Citation :

"L'art roman aime à se répéter.

Dans la description des images, pour certaines d'entre elles, le symbolisme auquel elles se réfèrent peuvent paraître parfois redondant…Cependant, comme en Egypte antique, tout élément est important et a sa place, jusqu'à la plus petite sculpture nichée dans un coin inaccessilble et que l'œil même exercé ne peut percevoir. La répétition à l'infini du même motif, comme un bouton de rose, par exemple à son sens. Mais comme pour le philosophe grec, rien n'est superflu…

Par ailleurs, pour l'homme roman, la réalité n'est pas dans ce qui est visible et palpable. Elle est ailleurs et tout ce qui peut faire sens, reliant les éléments séparés est la réalité…invisible"

(1). La violence monothéiste, Jean Soler, Editions de Fallois, Paris 2008

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Encore une image un peu semblable à l'église romane

de Maçanet de Cabrenys

Ici on dirait presque une étoile mais il n'est pas au centre.

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Une petite pause.

Dans toutes les civilisations, depuis le début de l'humanité,

les hommes, pour se «mettre bien» avec la divinité,

ont offert des sacrifices :

du blé, des légumes, du raisin.

Si on est berger, on offre un agneau, ou un taureau.

Le sacrifice, c'est une espèce de marchandage : je sacrifie à la divinité quelque chose qui me coûte, et j'espère bien, en retour, être récompensé de cette offrande.

Il y a bien d’autres raisons mais arrêtons-nous là !  Il ne faut pas trop rire de ces rites qu'on retrouve dans beaucoup de traditions religieuses.

Père Roger.

Jean  pense que cette image 12 évoque i la partie extérieure d'une
serrure catalane avec 7 prolongements terminés par une petite boule et l'ouverture caractéristique pour le passage de la clé. Effectivement, le symbolisme de la clé est intéressant à fouiller surtout située en haut et au centre. En la revoyant après avoir laissé un long moment cet article en sommeil, je pense aussi à un soleil.

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IMAGE 13

Une fleur dans toute sa symétrie.

12 pétales ?

Le Maître a particulièrement soigné son Travail.

Le soleil est passé au zénith, il redescend, le tournesol suit sa course.

Juste avant une pierre est vide. Après il y a un décrochage de niveau.

Avis de l'expert :

La Joubarbe (Matafoc)

Je vous conseille de voir : La Joubarbe

http://jeantosti.com/fleurs2/joubarbe.htm

Fleur souveny à 12 pétales dont le nom latin est « Sempervivum » et en Catalan « Matafoc »

Cette fleur très connue en Catalunya est donc en latin une plante toujours vivante (notion symbolique de vie éternelle) c'est-à-dire qui ne meurt jamais  et en Catalan une plante qui « tue le feu » ce qui pourrait symboliquement vouloir dire qu’elle guérit la fièvre. (hypothèse personnelle)

Je retiendrai le nom latin pour un symbolisme plus conforme à l’édifice.

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Image 14

C'est une sculpture déjà rencontrée en 8 et éventuellement en 4.

Encore un mystère ! Que dire de plus ?

Ici la ressemblance avec une coquille est plus forte. La notion de spirale est plus nette.

Je n'ose pas vous suggérer l'idée d'un bernard -l'Ermite !

Pour l'expert la figure XIV est encore une graine.Mais la taille de la sculpture nous permet de douter de cette explication. Il est vrai que nous ne sommes pas experts. Personnellement sans savoir ce que représente cette sculpture je retiendrai le symbolisme de la spirale.   

Eglise Romane de la Rectorie de Banyuls sur mer  : l’avis d’un expert.

 Ci-dessous le courrier reçu :

A tous les martyrs... 

Document authentique offert par André.

Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, vous pouvez constater que le saint n'est pas représenté en martyr percé de flêches. Il faut donc penser que c'est une flêche qu'il tient dans sa main droite. Elle est pour le moins curieuse. De plus ce saint était soldat, archer, et sa tête  ici est couronnée.  Le fait qu'il soit soldat est peut être symbolisé par l'épée à ses pieds. Sa flêche supposée ressemble aussi à une plume d'écriture de l'époque. Ce calame style plume d'oiseau symboliserait-il aussi  le ciel et les âmes  ?